Ils avaient fui au Ghana et au Bénin lors des violences de 2005. La plupart des réfugiés togolais sont rentrés depuis plusieurs années, mais il reste une poignée d’irréductibles qui préfèrent bénéficier des aides du HCR plutôt que de regagner leur pays.
Depuis le début du mois, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Haut-Commissariat togolais aux rapatriés et à l’action humanitaire (HCRAH) sont parvenus à rapatrier volontairement 27 ressortissants togolais installés au Ghana.
Il n’y a aujourd’hui plus aucune raison objective de craindre quoi que ce soit au Togo.
Les raisons qui poussent les derniers Togolais à ne pas rentrer n’ont rien à voir avec la situation sécuritaire ou politique ; leur choix est plutôt guidé par le statut et les avantages dont ils bénéficient en qualité de réfugiés.