Le Centre autonome d’étude et de renforcement pour le développement au Togo ( Caderdt) a organisé un atelier de validation national du rapport Cpia le mardi 22 juillet 2014 à Lomé. L’objectif de cet atelier est de recueillir les observations des principaux acteurs concernés par la mise en œuvre des politiques nationales de développement, afin d’améliorer le contenu du rapport.
En effet, dans le cadre de l’élaboration du rapport sur les indicateurs de capacité en Afrique (Rica, 2014), la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (Acbf) intègre dans la septième (7e) section de ce rapport une auto-évaluation des politiques et des institutions des pays (Country Policy and Institutions Assessment : CPIA) selon les critères retenus par la Banque Mondiale.
Cette élaboration du rapport sur les indicateurs s’effectue dans le souci de mesurer la qualité des politiques mises en œuvre par les pays et de leurs dispositifs institutionnels.
La Banque mondiale procède annuellement à l’évaluation des politiques et institutions des pays selon les critères du Cpia. Ces critères sont subdivisés en quatre grandes sessions : la gestion économique, les politiques structurelles, les mesures d’inclusion/d’équité sociale et la gestion et institutions du secteur public (gouvernance).
Ainsi, la note obtenue lors du Cpia de la Bm constitue l’un des déterminants du volume de l’aide au développement au pays.
Cette année, pour la première fois, le Togo a été retenu parmi les 18 pays africains devant mener l’exercice d’auto-évaluation du Cpia. Et le Caderdt a été choisi en tant que centre partenaire pour la réalisation de cette étude.
Rappelons que le processus d’auto-évaluation s’est déroulé en mars 2014 et a impliqué des structures techniques nationales (ministères, secrétariats techniques, etc.), le secteur privé et des organisations de la société civile.