LOME -- Près de 62 tonnes de drogues de différentes catégories, saisies entre juillet 2012 et juin 2013, ont été incinérées mercredi, dans la capitale togolaise.
L'opération de destruction "vient marquer" la célébration de la 26e journée mondiale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues, a expliqué le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col Yark Damehane.
La lutte contre le trafic et l'usage de la drogue est inscrite dans un vaste programme national arrimé à des programmes régionaux avec le soutien financier des partenaires.
Dans ce contexte, l'Office central togolais de répression du trafic illite des drogues et du blanchiment, avec le concours des services de répression de pays étrangers, a opéré des saisies répétées de drogues.Il a également démantelé des réseaux de trafiquants aussi bien au port et à l'aéroport international général Gnassingbé Eyadèma de Lomé.
La métamphétamine, une drogue de synthèse, figure de plus en plus parmi les drogues saisies, permettant aux services de répression de faire état de l'existence d'un laboratoire clandestin de fabrication dans la sous-région.
Selon des associations impliquées dans la lutte contre la toxicomanie, la capitale togolaise compterait 38 ghettos, lieu insalubre des drogués, où vivraient 5.000 toxicomanes dont 800 filles.
Dans le cadre de la célébration de la 26ème journée mondiale contre l'abus et le trafic illicite des drogues, les agents des douanes, de la justice et des forces de sécurité de sept pays ouest-africains se sont réunis à Lomé pour renforcer leur méthode de lutte.
Il s'agit des participants venus du Bénin, de Côte d'Ivoire, Guinée,Guinée-Bissau, Mauritanie, du Sénégal et du Togo, qui sont des pays membres du programme d'Appui à la Lutte Contre le Trafic de Cocaïne en Afrique de l'Ouest (ALCAO).