La Banque mondiale procède chaque année à l’évaluation des politiques publiques et des différents dispositifs institutionnels mis en oeuvre par les États africains. 18 pays sont passés à la loupe, dont le Togo. Avec 4 critères retenus, la gestion économique, les politiques structurelles, les mesures d’inclusion ou d’équité sociale, la gouvernance des institutions du secteur public.
C’est le Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERT) qui a été chargé de cette mission.
Le rapport provisoire, dévoilé mardi, note des progrès et des carences.
‘L’enseignement à tirer est que est que la gestion macroéconomique s’est beaucoup améliorée dans notre pays notamment l’assainissement des finances publiques et la modernisation des régies financières.
Toutefois des défis restent à relever pour améliorer la notation’, explique Kako Nubukpo, le ministre chargé de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques.
Le challenge auquel le Togo est confronté est de concilier l’exigence de l’équilibre des comptes publics avec la transformation structurelle de l’économie qui oblige à faire des investissements massifs en matière d’infrastructures. Autre obligation, note le ministre, davantage de transparence dans le fonctionnement de l’administration.