L’ONG WAO-Afrique ne compte pas rester en marge de la question de l’enlèvement des jeunes filles nigérianes par le groupe islamiste Bo Haram et qui ne sont toujours pas libérées à ce jour. Après 100 jours de kidnapping de ces jeunes filles, l’organisation internationale spécialisée dans la défense des droits de l’homme et des enfants, a exprimé mercredi son soutien et sa solidarité à ces adolescentes et à leurs parents.
« … Manifestons notre soutien aux parents et aux familles des jeunes filles enlevées et réclamons la libération immédiate et inconditionnelle de ces dernières », ont indiqué les responsables de WAO-Afrique.
WAO-Afrique et plusieurs Organisations de la Société Civile(OSC) togolaises ont exhorté les autorités nigérianes à œuvrer davantage pour la libération de ces filles de Chibok.
Ainsi, l’Association des Enfants et Jeunes du Togo (AEJT) a condamné avec fermeté cet enlèvement de 200 jeunes filles lycéennes, a manifesté son chagrin vis -à -vis de ces genres de comportements qui sont de nature à piétiner le droit des enfants.
«Le droit à l’éducation et le droit à la sécurité sont des droits vitaux pour tout enfant. C’est pourquoi nous condamnons tout acte allant à l’encontre de la jouissance de ces droits», précise Benjamine Agbodjan, Coordinatrice nationale de l’AEJT.
Pour la circonstance, trois pigeons ont été également relâchés dans la nature par des enfants. Un geste simple avec un sens éloquent à en croire aux mots de Cléophas Mally (Photo), directeur de WAO-Afrique.
« Ces pigeons sont porteurs de deux messages. Un premier pour dire au gouvernement nigérian qu’il a le devoir de se battre bec et ongle pour localiser ces enfants pour enfin les libérer, ou bien ces pigeons vont aller dire à Boko Haram de façon symbolique qu’ils aient le cœur pour qu’ils puissent libérer ces jeunes créatures, innocentes des revendications politiques ou religieuses qu’ils sont en train de faire», a expliqué M. Mally.
Au-delà de ces messages et de l’appel à la libération des filles, des pétitions seront initiées pour mobiliser les africains et autres citoyens du monde à demander aux autorités nigérianes de tout faire pour libérer les filles.
Plus 200 jeunes filles ont été enlevées à la mi-avril dernier par la Secte islamiste Boko Haram et gardées dans un endroit inconnu dans le Nord du pays jusqu'à ce jour.