« Nous demandons que les reformes soient faites pour éviter un bain de sang en 2015 », a déclaré mercredi sur Victoire FM, Eric Dupuy, secrétaire national a la Communication de l’Anc.
Pour ce membre du parti de Jean-Pierre Fabre, « si le RPT-Unir, de manière unilatérale, n’avait pas tripatouillé la constitution, on n’aurait pas connu le drame de 2005 ».
« Pour éviter que le drame de 2005 se reproduise, il faut que chacun comprenne que deux mandats sont largement suffisants pour chaque togolais. Le père de M. Faure a fait 40 ans et si on accorde encore 40 ans à son fils, ce serait désolant, inacceptable et inconvenant », martelle M. Dupuy.
Il avance également que c’est par un coup de force que le régime est arrivé à se maintenir au pouvoir depuis 50 ans.
« Nous ne sommes plus prêts à accepter les coups de force, à regarder le clan Gnassingbé continuer de régenter ce pays pendant 100 ans », ajoute-t-il.
Si M Eric Dupuy s’en prend ainsi ouvertement à famille présidentielle, cela parait clairement que le « combat » de l’Anc a toujours été dirigé contre une personne en non contre un parti. Drôle de manière de faire la politique au Togo.
«Nous nous opposons à l’action gouvernementale, et nous avons le droit de critiquer ce que fait le pouvoir en place. L’ANC va négocier avec Faure Gnassingbé pour qu’il ne se représente pas à la présidentielle de 2015 », affirme par ailleurs le secrétaire national a la Communication du parti.
Au moment où les togolais s’efforcent à tourner la page en s’inscrivant dans une démarche de paix, de cohésion sociale et de réconciliation nationale, à l’Alliance nationale pour le changement (ANC), l’on s’évertue à ressusciter les événements malheureux qu’a connu le Togo en 2005.
Espérons que "cette prophétie" n’est que de vains mots.