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Le Togo doit améliorer la probité des services fiscaux et la qualités des services administratifs
Publié le jeudi 24 juillet 2014  |  togo infos


© aLome.com par Parfait
Professeur agrégé en économie, Ministre chargé de la prospective économique
M. Kako NUBUKPO


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Depuis 2010, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) intègre dans son rapport sur les indicateurs de capacités en Afrique, une autoévaluation des politiques et des institutions des pays africains selon les critères retenus par la Banque mondiale.


L’autoévaluation permet de mesurer et d’évaluer les capacités des pays africains et sert de base pour un argumentaire de plaidoyer en faveur du renforcement des capacités en vue de la réalisation des programmes de développement.

Au total, 18 pays africains (dont le Togo pour la 1ère fois),sont concernés par cet exercice au terme duquel,ils réaliseront une analyse personnelle de leurs politiques et institutions afin de relever les éléments positifs, de présenter les insuffisances et de formuler des recommandations.

Pour le cas spécifique togolais, il faut dire que malgré les efforts importants réalisés par le pays en matière de gestion macroéconomique, (notamment l’assainissement des finances publiques et la modernisation des régies financières), la situation n’est cependant pas reluisante s’agissant de la probité des services des administrations fiscales et de la qualité des services fournis par l’administration publique.

Le rapport conseille une amélioration dans ce sens. De plus, il est recommandé au pays la mise en place un cadre idoine de concertation et de coordination entre les différents ministères( eu égard aux nombreux risques de doublons identifiés dans les attributions et pratiques des départements ministériels), ainsi que la création des institutions crédibles dans le souci de renforcer la transparence et donc la bonne gouvernance.

Des représentants des structures nationales telles que les ministères, les secrétariats techniques et d’autres institutions de l’Etat, ainsi que ceux du secteur privé et des organisations de la société civile ont été associés à ce processus d’élaboration du document .

Il faut rappeler que quatre grandes sections sont couvertes par le rapport ; il s’agit notamment de la gestion économique, des politiques structurelles, des mesures d’inclusion et d’équité sociale, et de la bonne gouvernance.


Au Togo, le Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement du Togo (CADERDT) est l’institution qui a assuré l’élaboration du rapport d’autoévaluation, et dont le processus a débuté au mois de mars dernier.

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