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TOGO : Fulbert Attisso propose un bloc commun des leaders aspirant au changement
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  Telegramme228


© Savoir News par DR
Fulbert Sassou Attisso, l`un des initiateurs de l`«Appel des patriotes».


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Après la débâcle de l’opposition lors des dernières élections législatives, plusieurs sont les observateurs avisés de la scène politique togolaise à constater, de nouveau, le manque d’imaginations et de stratégies politiques des leaders de cette opposition. Parmi ces observateurs, se trouve Fulbert Sassou Attisso, Journaliste-écrivain, qui de son côté va plus loin en proposant un bloc commun pour tous les leaders, aussi bien de l’opposition que du pouvoir, voire même simple citoyen togolais sans aucune coloration politique initiale et qui aspirent à une alternance à court terme. Il s’agit du bloc commun dénommé « l’émergence de la coalition des forces de l’alternance ». Pour Fulbert Sassou Attisso, il est temps que les Togolais qui veulent vraiment l’alternance réfléchissent et agissent autrement de façon plus responsable. Selon lui, les responsables de l’opposition togolaise se sont auto sabordés de sorte qu’ils sont aujourd’hui à court d’idées et de stratégies devant un régime RPT/UNIR qui sait bien conserver son pouvoir et qui est en place depuis des décennies avec une politique qui ne permet pas la reconstruction réelle du Togo. « La reconstruction du Togo ne sera possible que si un régime démocratique s’installe et rompt avec la culture politique que le pouvoir RPT/unir a développée au cours des dernières décennies », a souligné cet observateur. Dans cette perspective et pour arriver à une possible alternance à court terme dès 2015, trois voix sont nécessaires selon M. Atisso. Il s’agit, en premier lieu, de la mise en place d’une large coalition des forces de l’alternance qui prendra en compte selon l’intéressé, toutes les personnalités, toutes catégories confondues, qui aspirent à une possible alternance lors de l’élection présidentielle en 2015. Les personnes composant cette coalition peuvent être à la fois de l’opposition et du pouvoir. Et vu du côté du pouvoir en place, il s’agit des militants et leaders déçus de leur parti tout comme certains de l’opposition et qui aspire à une société plus démocratique et donc à une autre façon de gouverner. Il s’agit, ensuite de l’élaboration d’un programme commun de ces forces et enfin du choix d’une candidature unique de ces forces pour l’élection présidentielle de 2015, face au pouvoir de Faure Gnassingbé. S’agissant du profil du candidat unique dont parle Fulbert Atisso, il doit s’agir d’une personne choisie en dehors des leaders de l’opposition. Il doit s’agir d’un rassembleur aspirant à l’alternance politique. Puisque, soutient M. Atisso, « cette force doit être la seule à même de gagner les élections et d’apporter les preuves de cette victoire afin d’arrêter de faire de la population un bétail électoral ». C’est dans cette dynamique que l’ancien fondateur du Mouvement Citoyen pour l’Alternance (MCA) estime que les Togolais, leaders politiques ou non, militants du parti au pouvoir ou de l’opposition, doivent comprendre que la construction du pays n’est pas l’affaire d’un seul parti politique encore moins d’une seule personne et qu’une synergie des forces apparaît substantielle. Pour oublier les vieux démons, M. Attisso a estimé que cette coalition n’aura rien en commun avec le Mouvement Citoyen pour l’Alternance, mouvement créé par lui-même à la veille de l’élection présidentielle de 2010. On se souvient qu’après la création de ce mouvement, qui avait pour slogan « l’alternance ou la mort », les responsables de ce mouvement on été arrêtés et emprisonnés pour formation de groupe de malfaiteurs. Il est à noter par ailleurs que, un pouvoir sans l’opposition ne peut que tendre vers la dérive et qu’il est donc nécessaire que le multipartisme soit la règle avec toutes les libertés, notamment d’opinion, de penser, d’expression permettant une meilleure gestion des choses de la cité. Toutefois et sans faire entorse à la liberté de penser, il ne paraît pas aussi bon de croire que sans l’alternance politique au pouvoir rien ne peut être fait, car le problème n’est pas une question de personnes mais plutôt de compréhension, de stratégies et des institutions. R.S / F.S
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