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Football féminin/Le match international Athleta FC-Princesses de Ouagadougou annulé à cause des togolaiseries
Publié le dimanche 27 juillet 2014  |  Telegramme 228




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Prévu pour ce samedi 26 juillet au stade omnisports de Lomé, le match international de football féminin Athleta FC-Princesses de Ouagadougou n’aura plus finalement lieu. A l’origine de cette annulation, il ressort, à entendre les responsables du club d’Athleta FC, qu’il y a un sabotage ourdi contre eux par un autre club féminin de Lomé. Le doigt accusateur est pointé sur les Amies du monde de Lomé.


Au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi en fin d’après-midi, le président du club Athleta, Valentin Aménouti et un de ses intermédiaires qui ont négocié ce match avec le club burkinabè, ont fait constater ce qui s’est tramé toute cette semaine et qui ont conduit finalement au refus de la présidente des Princesses de Ougadougou, Marguerite Carama, de faire déplacer son équipe sur Lomé. Cette dernière, avant de mettre les responsables d’Athleta de Lomé devant le fait accompli, est allée de report en report du départ de son club de la capitale burkinabè et faisant par moment une surenchère sur le moyen de transport (bus tantôt en panne, bus tantôt trouvé…) ensuite sur le frais de transport (allant de 720.000 F cfa à 800.000 F cfa puis 1.000.000 F cfa).



Des frais que le club d’Athleta, d’après ses dirigeants étaient près à mettre à la disposition du club adverse soit par un transfert Western Union ou à débourser une fois arrivée à Lomé. Tout dépend du choix d’encaissement fait par les dirigeants du club burkinabè.

Selon les dires du président Aménouti, ce n’est qu’à la fin que l’on comprendra que les ficelles sont tirées depuis Lomé. Lui, tout comme l’un des co-promoteurs du tournoi TIFFO (Tournoi International de Football Féminin de l’Afrique de l’Ouest) organisé chaque année à Ouagadougou, Patrice Agboli, pour lequel Athleta se prépare, ont dit se rendre compte au finish qu’à l’origine de ce sabotage sera le détournement de l’invitation au TIFFO qui doit échoir au club d’Athleta qui a été finalement adressée aux Amies du monde de Lomé. L’on croit d’ailleurs savoir que l’on ne s’attendait pas à cette disponibilité d’Athleta à accepter débourser n’importe quelle somme pour assurer le déplacement.

Ainsi donc, le jeu était tel que, à chaque fois que le club de Lomé était d’accord à débourser la somme qu’il faut, il faut trouver autre prétexte pour faire augmenter les frais de transports pour arriver à le décourager. Ce qui ne sera pas le cas. L’on se rabattra finalement sur un concours de circonstance qui est le crash d’avion qui a obligés les dirigeants burkinabè à décréter deux jours de deuil national et donc pas de déplacement hors des frontières.

Tout en émettant des regrets, Valentin Aménouti et le bureau du club d’Athleta ne s’avouent pas vaincus. Ils ne comptent pas se désarmer. « C’est un coup que nous avons reçu mais un coup isolé n’arrête pas le combat », a indiqué le président d’Athleta qui promet d’autres projets d’envergure internationale en faveur de ses joueuses.

G.K, Lomé

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