Donnez-moi un point d'appui et la lumière jaillira sur toutes les vérités encore cachées au peuple Togolais. Il est difficile aux maîtres du mot de lever le voile sur les réalités que vivent au quotidien les Togolais de la part du régime en place sans risquer leur vie.
En 2012, pour avoir dévoilé certaines zones d'ombre qui planent sur la gestion des sociétés d'Etat le confrère Lawson Bonéro a failli perdre sa vie.Nombreux sont les journalistes qui, aujourd'hui ,pour préserver leur vie et le coup de hache hâtif de la HACC (haute autorité de l'audiovisuel et de la communication) préfèrent se taire et taire leur plume.
"Se taire, lire, regarder sans voir" voilà le leitmotiv auquel le régime des GNASSINGBE a habitué les Togolais, et, pourtant sous nos pieds la terre dégringole.
Le Togo pour ceux qui ne le connaissent pas est un pays atypique, un pays dans lequel on inove ce qui est en voie de disparition sur d'autres cieux.Au Togo, les dirigeants n'aiment nullement prendre l'exemple sur les autres ni tirer leçons des expériences négatives des autres nations éprises de paix et des droits humains.La protection et la sécurité des citoyens importent peu aux autorités Togolaises;Les mésures de sécurité ne sont prises que pour le chèf de l'Etat, les citoyens sont considérés moins que des chiens.
Revenons à l'objet même de notre article.
L'explosion de la poudrière des 18 ponts à Lille le 11 janvier 1916 avec près de 104 morts dans la population civile, celle du 12 septembre 1943 qui a décimé la population Langroise cf journal de la HAUTE MARNE et celle plus proche de nous au Congo Brazaville le 10 mars 2012 avec des centaines de morts doivent depuis longtemps ouvrir les yeux aux autorités civilo-politico-miltaires du Togo.Dans bon nombre de pays ,des mésures sont prises pour "bouter" les poudrières des zones d'habitation. Pour preuve, la poudrière de BERMA CAMP à Accra a été délogée depuis une vingtaine d'années déjà.
Mais, comme le destin de plus 6 millions d'âmes est confisqué par le régime civilo-militaire de GNASSINGBE II, rien n'est fait ni dit à ce sujet pour déloger rapidement les deux grandes poudrières des FAT qui ceinturent encore la ville de Lomé.
Si nous remontons l'échelle du temps, la population d'Agoenyivé Kitidjan (quartier situé dans la zone nord de l'état major des FAT) a encore en souvenance l'explosion de deux grenades en 1993, qui a coûté la vie à deux jeunes garçons de la famille ATTIGAN. Quatre ans plus trad ,une autre explosion enlèvera la vie à un jeune garçon partit aider sa mère au champ.En Août 1999 le même fait se reproduira sans que les autorités ne bougent leurs pieds d'un seul iota pour venir constater les faits de visu et prendre des dispositions nécessaires pour les éradiquer.
Soulignons en passant que, les surfaces cultivables des ces populations qui se retrouvent sans revenu mensuel sont depuis 1972 confisquées par le régime RPT pour cause de construction de l'Etat Major des FAT.Le paradoxe est que le domaine cultivable confisqué est redistribué aux hommes en trellis au détriment des ayant droits jusqu'à nos jours.
Ces poudrières sont à quelques mètres des lieux d'habitations des riverains et leur explosion est imminente.Il faut juste de la chaleur de trop pour porter la poudre au feu.
Toutes les sorties médiatiques faites autour de ce sujet qui se veut plus que brûlant n'ont pas pu éveiller la conscience émoussée et dormante de ces pseudos démocrates du palais de la Marina qui se plaisent de la misère du peuple.Tout est clair, l'humanité a quitté le camp des GNASSINGBE; L'animosité y a pris place.Sinon , comment peut-on comprendre qu'un chèf d'Etat qui a toutes ses facultés humaines ne puisse pas comprendre le danger que courent les populations d'Agoe-nyivé et de ses environs avec la présence de ces poudrières? Le regime veut il faire de ce canton une ville garnison?
Attend il que le pire se produise avant d'agir?
En tout cas , nous sommes tous avertis, le danger est proche et des milliers d'âmes payeront le prix de l'insouciance de cette dictature civilo-militaire.
Peuple togolais par ta foi , tes sacrifices et ton courage la nation togolaise doit renaître.