Togo - Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a assisté lundi au stade de Kégué à Lomé à la prière musulmane marquant la fin du jeûne du mois de Ramdan, 4ème pilier du dogme islamique et ouvrant la voie à la fête d’Aïd El-Fitr, a constaté L’Agence de presse Afreepress.
C’est en présence du premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement, des députés, des ambassadeurs et des représentants résidents des organisations internationales accréditées au Togo.
Institution spirituelle bien établie, le jeûne du mois de Ramdan, selon El Hadj Inoussa Bouraïma, président de l’Union Musulmane du Togo (UMT), permet azux musulmans du monde entier d’obtenir d’Allah, la rémission de tous les péchés passés.
« Les mérites et les avantages du jeûne sont multiples, il sanctifie le corps et l’esprit, équilibre l’être, favorise l’amour de Dieu et de son prophète. Il active en soi l’esprit de modération, de justice et de générosité envers les faibles et les plus démunis. C’est pendant le jeûne de Ramdan que se fixent davantage les liens de solidarité », a-t-il ajouté.
Après avoir demandé la clémence de Dieu sur les autorités du pays et sur les débats politiques, le président de l’UMT a exigé des victoires « sur les être fatalistes qui troublent et sèment la désolation au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun ».
Les yeux sont désormais rivés vers le cinquième pilier de l’Islam, le pèlerinage à la Mecque, dont les préparatifs ont commencé au Togo.
La fête de Tabaski, Aïd El-Kébir ou encore la fête du mouton vient 70 jours après la rupture définitive du jeûne.
Le jeûne du Ramadan, neuvième mois du calendrier islamique, a été institué « le lundi du mois de Shaban de la deuxième année de l’Egire, en l’an 624 après Jésus Christ », se caractérise par l’abstention de nourritutre, de boisson, de tabacs et de relations sexuelles, du lever au coucher du soleil.