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TOGO: Les para-juristes en lutte contre la violence faite aux femmes en milieu médical
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  Xinhua




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Le Groupe de réflexion et d' action Femme, Démocratie et Développement (GF2D), un groupe de para-juristes, a entrepris de renforcer les capacités d'une trentaine de professionnels du secteur de la santé en matière de droits des femmes et de l'offre des services de qualité aux femmes et aux enfants. Il a ouvert, mardi à cet effet, une formation de trois jours avec l'appui financier du ministère des Affaires étrangères de France et de l'ONU Femmes. La formation est inscrite dans le projet d'appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique et en Haïti, exécuté dans six pays africains dont le Togo.
Elle traitera notamment des droits de la femme à la santé, les techniques d'accueil et la qualité des services dans les centres de santé, de la prise en charge médicale et psychologique des victimes. La formation vise, dit-on, à imprégner les participants de l'ampleur des violences en milieu hospitalier et leurs conséquences sur la santé des femmes et des enfants, de sorte à induire une dynamique de service de qualité dans les prestations des professionnels de la santé. « Les violences en milieu hospitalier constituent une autre forme de violence que les femmes subissent dans les centres de santé lors des consultations pré ou post natales, en cas de maladie ou de demande de service de planification familiale», a relevé Mme Lonlonko Gbadégbagnon, secrétaire générale de GF2D. En termes de violences, elle cite notamment les insultes, les détournements de produits pharmaceutiques ou de soins, la négligence volontaire des soins, la corruption, la brutalité et la rétention d'information. « Ces violences ont un impact sur la santé de la mère et vont à l'encontre de l'éthique médicale qui prône l'accueil, la confidentialité, la prise en charge des victimes et le respect des droits de la personne humaine et de la femme », a ajouté Mme Gbadégbagnon

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