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Dans les couloirs de la Justice togolaise : 7.549.806 détournés= 5 ans de prison
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  icilome




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« Lorsque la Justice tarde à agir, c’est qu’elle est allée loin chercher de gros bâton vert et flexible pour venir châtier le coupable ». C’est ce que nous apprend un adage très populaire. Et bien, l’adage a fait sa preuve à Lomé, justement dans les couloirs de la Justice. En effet, pour avoir détourné la bagatelle somme de 7.549.806 fcfa à la Polyclinique de Dapaong, environ 600 Km de Lomé, le Tribunal de première instance a frappé fort. En effet, partis sur des rumeurs qui font état de ce que, du fonds a été détourné à la Polyclinique de Dapaong par le sieur K. Panam, le Directeur préfectoral de la santé n’a pas perdre du temps pour exiger de l’inculpé, de présenter la situation comptable et financière du centre de santé.

C’est ainsi que, le contrôle financier a donc été entamé le 17 Juin 2010. A peine cette séance a débuté que le sieur Panam s’est porté disparu. Paniqué selon les sources, il a pris la poudre d’escampettes et grâce à la collaboration de l’Interpol, Panam a été finalement rattrappé en terre malienne puis extradé. L’audit amorcé avait suivi son cours normal et révéla plus tard que, il y a eu bel et bien la disparition de .549.806 fcfa. Mis devant le fait accompli, le sieur Panam n’a pas rejetté les faits et dans la recherche de la vérité, l’inculpé a collaboré étroitement avec la Justice. Malgré sa collaboration, la justice n’a pas été du tout tendre. Panam, présenté au Juge a écopé 5 ans de prison ferme. Ce que la défense assurée par Me Laré Tokou. Selon la défense, du moment où l’inculpé a reconnu les faits et a accepté de collaborer dans les étapes d’enquêtes, le condamner encore à 5 ans ferme, est inadmissible.

« L’arrêt de la Cour était dans des termes un peu mécanique. Je ne dirai pas que la Cour avait été sévère. Je comprends qu’elle n’avait pas de marge et cela à cause des textes visés qui apelaient une application verticale. Dans le jugement de ce dossier mis à part le fait d’avoir tenté de s’enfuir, le jeune homme s’était particulièrement montré coopératif vis-à-vis de l’instruction et devant la Cour. Il y avait aussi d’autres facteurs favorables qui devaient normalement permettre à la cour de ne pas arriver à cette sanction. Même l’avocat général, dans ses réquisitions, le l’ai senti très mal à l’aise parce que il a commencé, il a dit « la loi est dure mais c’est la loi… ». Que décidera finalement le conseil du condamné ? Va-t-il faire appel ? L’avenir nous le dira

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