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Virus Ebola : Fausse alerte et petite panique à Lomé sur un patient, suite à une "petite épistaxis"
Publié le mardi 29 juillet 2014  |  Savoir News


© AFP par MSF
Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola


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Un patient souffrant de l’hypertension artérielle et qui a saigné du nez, avait semé une petite panique à la gare routière d’Agbalépédo à Lomé, les habitants l’ayant pris pour un cas suspect de fièvre Ebola.
Agé de 44 ans, le patient est de nationalité béninoise. Selon les explication du secrétaire générale du ministère de la santé, Prof Gado Napo-Koura, il s’agissait d’une "fausse alerte", car le patient n’avait pas de fièvre : "il n’avait pas la fièvre. Il n’y avait que des saignements par le nez, une petite épistaxis qui était liée à son hypertension artérielle mal soignée. C’est une fausse alerte".
"La cellule de prise en charge du comité de lutte — avec l’assistance des sapeurs pompiers et de la police nationale — a pris en charge ce patient qui a été conduit au centre d’isolement au niveau du CHU Campus . Ce cas a été investigué. Et les investigations prouvent qu’il s’agissait d’un sujet qui avait une température à 37° (important, parce qu’il n’avait pas de fièvre), mais il avait une hypertension artérielle à 15/12 (bras droit) et 15/11 (bras gauche). Ce qui a alerté la population de la gare routière, c’est le petit saignement du nez, mais ce saignement était isolé, sans fièvre", a-t-il expliqué.
"Mais ce qui est important à relever, c’est que la population fait attention aux signes qui sont communiqués pour qu’éventuellement, un cas suspect puisse être repéré. Mais il ne faut pas s’alarmer devant un tout petit signe. C’est la conjonction des différents signes qui permet d’affirmer qu’il s’agit d’un cas suspect", a précisé Prof "Devant ces signes, il faut appeler le numéro 111 ou se rendre rapidement en consultation dans le centre de santé ou dans l’hôpital public le plus proche, et surtout informer le personnel de santé, si l’on vient d’un pays à risque. Toutes ces mesures sont prises pour circonscrire les risques liés à la maladie", a-t-il ajouté.
Samedi dernier, le ministère de la santé avait pris des "mesures techniques de suivi rapproché et quotidien" des passagers arrivés à Lomé par le même vol que le malade suspect en provenance du Liberia, décédé du virus Ebola.
Agé d’une quarantaine d’années, le patient était arrivé de Monrovia via Lomé, au Togo, dans la capitale économique nigériane dimanche. Il avait été hospitalisé après de violents vomissements et diarrhées.
Rappelons que la transmission de la fièvre Virale Hémorragique à virus Ebola se fait par un contact direct avec le sang, et surtout par une manipulation directe du gibier, qu’il soit vivant ou mort.
Le virus Ebola, mortel dans neuf cas sur dix, aurait été véhiculé par des chauves-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc.

Edem Etonam EKUE

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