Le dossier d’escroquerie internationale ne finira pas de si tôt avec ses rebondissements. Alors que l’on n’a pas fini avec le rejet du pourvoi formulé par l’ancien ministre de l’Administration Pascal Bodjona,
également inculpé dans cette affaire, c’est un autre évènement qui vient s’enregistrer dans la liste des rebondissements et force à se demander
si l’on court vers un procès dans ce dossier.
Selon des informations rendues publiques par nos confrères de Le
Correcteur, Bertin Sow Agba, en cavale depuis plusieurs mois, présenté
comme le cerveau de cette affaire d’escroquerie de l’Emirati Abass el
Youssef, a été arrêté depuis quelques jours en Grèce par la police de ce
pays. Des tractations seraient en cours pour son extradition au Togo.
Il est dit que c’est sur la base du mandat d’arrêt international
lancé contre M. Agba par les autorités togolaises après sa cavale que la
police grecque a mis la main sur le Directeur de OPS Sécurité depuis
plusieurs jours.
Ce sont là des éléments qui viennent s’ajouter aux diverses sorties
médiatiques opérées quelques semaines plus tôt, au cours d’une
conférence de presse pour Pascal Bodjona, qui annonçait sont retour
politique, et à travers une interview par M. Agba à un média étranger et
dans laquelle il indiquait que cette affaire d’escroquerie
internationale relève d’une machination.
Il est à rappeler que dans le cadre de l’instruction de cette
affaire, Bertin Agba tout comme les deux autres accusés, Pascal Bodjona
et Loïk Le Floch Prigent, avait été arrêté puis libéré provisoirement
avant qu’il ne prenne la fuite.
Tout compte fait, ce sont des faits qui montrent à suffisance que
l’on s’aventurerait vers un procès. Seront-ils présents, celui qui se
dit victime, l’homme d’affaire émirati Abass el Youssef et l’autre
accusé, le Français Loïk Le Floch Prigent ? On attend de voir.