Tous les acteurs impliqués dans la gestion de la crise de la maladie virale à Ebola se sont retrouvés mardi autour du premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu pour répondre à une seule préoccupation, « comment renforcer les dispositifs d’alerte et de prévention de la fièvre hémorragique Ebola au Togo ? ».
A cette réunion, il a été décidé de passer à une étape supérieure dans la gestion de la prévention de cette maladie contre laquelle aucun vaccin n’est encore disponible et qui a fait plus de 600 morts au Libéria, en Sierra Léone et en Guinée.
« En raison de l’évolution des choses, non pas parce que nous avons un cas chez nous mais parce qu’il est utile désormais de passer une étape supérieure qui consiste à examiner les informations des différents mécanismes mis en place, à les améliorer et à prendre d’autres dispositions pour que les différents services qui sont concernés avec les ministères qui sont concernés soient au premier rang des activités qui sont menées dans ce cadre », a signalé le premier ministre.
Il faut rappeler que plusieurs mesures ont été prises par les autorités togolaises et ses partenaires pour prévenir cette maladie. Au nombre de ces mesures, il faut citer le mécanisme de prévention et de riposte, des kits pour les agents ont été mis à la disposition de l’Etat par l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMS-Togo), les différents services qui sont des portes d’entrée ont été sensibilisés et ont mis en place des mécanismes, notamment à l’aéroport. Pour gérer toutes les informations, un circuit d’information et d’alerte a également été mis en place.
A pris part à ces travaux, la représentante résidente de l’OMS au Togo, le docteur Lucile Imboua.
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