La Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) compte sur l’expertise du Brésil pour relancer la production. De 28.000 tonnes en 2009, elle est passée à 80.000, mais c’est insuffisant. L’objectif est d’atteindre 100.000 tonnes d’ici 2 ans et 200.000 tonnes à l’horizon 2022.
La filière cotonnière représente l’une des principales sources de revenu agricole et contribue pour 20 à 40% des recettes d’exportation du Togo.
La baisse tendancielle des rendements du coton africain et les difficultés d'écoulement du produit sont observés depuis plusieurs années.
Les conditions climatiques sont de plus en plus défavorables et les pratiques paysannes ne sont pas toujours appropriées. A cela s'ajoutent des facteurs structurels comme la baisse des cours mondiaux des matières premières, la faiblesse du cours du dollar et la chute du prix au producteur de coton.
Cette situation doit susciter une réflexion pointue et de nouvelles stratégies pour assurer la durabilité de la production, soulignent les pouvoirs publics.