Togo - La phase de cadrage pour la définition des outils à mettre en œuvre dans le cadre de la mission d’analyse des effectifs et des emplois du ministère de l’Economie et des Finances, a été amorcée ce mercredi à Lomé, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Cette initiative dudit ministère constitue la 2ème étape de son audit stratégique et organisationnel, et vise à relever le défit que constitue le déficit qualitatif et quantitatif des compétences pour cette institution ministérielle, afin d’avoir à leur disposition des « ressources humaines efficaces, compétentes, modernes et dynamiques ».
« Nous démarrons aujourd’hui la phase de cadrage de la mission. Cette phase sera suivie de l’opérationnalisation qui consistera à identifier les emplois, les cadres dirigeants, passé au profil des postes pour trouver les compétences idéales pour chaque poste », a indiqué Christel Gaboriau, expert en ressources humaines à la commission européenne.
Pour ce dernier, le ministère de l’Economie et des Finances constitue pour le gouvernement un département stratégique pour son développement mais qui manque d’efficacité faute d’outils et d’insuffisance de synergie d’actions entre ses départements.
Cette analyse conduira donc à terme selon lui, à un redéploiement du personnel s’il le faut, afin de mettre les personnes dotées des compétences qu’il faut à la place qu’il faut, pour de meilleurs rendements.
Se réjouissant de cette initiative, le rapporteur du groupe de travail sur l’audit stratégique et opérationnel du ministère, Tchao Bayaro, a rappelé que toute décision de réforme d’une administration implique une composante humaine.
« Ne pas tenir compte de l’aspect humain dans la réforme d’un ministère aussi important que celui de l’Economie et des Finances, serait un échec, d’où la nécessité de faire un référentiel de compétences pour mettre les bonnes personnes aux bons endroits », a-t-il précisé.
Cette initiative rentre dans la droite ligne des réformes pour la modernisation de l’administration publique initiée par le gouvernement togolais, avec l’appui de l’Union Européenne dans le deuxième volet de son Projet d’ Appui Institutionnel (PAI 2).