Nul ne peut rejeter l’Accord Politique Global (APG) de 2006, car il a été signé par toutes les parties prenantes au dialogue…MEETING DU FRAC A DEVEGO:
«Le respect de l’APG et les réformes politiques s’imposent à Faure GNASSINGBE».
La mobilisation pour une victoire en 2015 se poursuit avec le du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC). Ce samedi 26 juillet 2014, les populations du Golfe-Est notamment celles de Baguida et de Dévégo, ont répondu très nombreuses à l’appel de l’ANC et du FRAC. Entre autres sujets abordés au cours du meeting qui a suivi la marche de près de deux heures, les réformes politiques obligatoires avant la présidentielle de 2015, la réintroduction probable d’un nouveau projet de révision constitutionnelle à l’Assemblée national, et la sortie mensongère, inconséquente et éhontée de Gilbert BAWARA sur TV5 monde.
Mobilisés par la présence du Président National, Jean-Pierre FABRE, les militants du FRAC ont répondu massivement à l’appel de leurs leaders pour l’alternance politique en 2015.
Après deux heures de marche qui a débuté devant le lycée Baguida
le long cortège s’est rendu à Dévégo pour un grand meeting d’information et de mobilisation sur la place publique de Wolibo.
«Nul ne peut rejeter l’Accord Politique Global (APG) de 2006, car il a été signé par toutes les parties prenantes au dialogue inter-togolais. Il s’impose donc à tous les signataires de cet accord, peu importe les ruses puériles du RPT/UNIR.
Toutes les gesticulations et manipulations cousues de fil
blanc de Faure GNASINGBE et ses députés ne visent qu’à rejeter
l’idée même de la limitation des mandats présidentiels au Togo,
garantissant ainsi une succession dynastique à la famille régnante. Je voudrais leur dire qu’ils rêvent. Cela ne peut plus se passer au Togo!», a déclaré Jean-Pierre FABRE avant d’inviter ceux qui se disent
politiciens modérés à se garder de décrier la politique de l’ANC sur les
médias car ce sont leurs propos et actes qui ont jadis contribué et
qui contribuent aujourd’hui encore à la régression de notre pays sur
tous les plans, politiques et économiques : « En témoigne l’échec de
tous les accords depuis 1992 jusqu’à ce jour. Aussi, je voudrais dire
que dans les démocraties normales, ce sont ceux qui ont un minimum de
représentativité qui sont autorisés à parler au nom des populations sur les médias. Ceux qui ne représentent qu’eux même ne peuvent se décréter une pseudo représentativité et s’exprimer à longueur de journée sur les médias au nom de populations qu’ils ne représentent pas».
Jean-Pierre FABRE a par ailleurs vivement condamné les travaux illégaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), elle-même illégale puisque sa composition ne respecte pas celle de l’Assemblée nationale issue des législatives de
juillet 2013.
«Si certains pensent que la CENI actuelle est crédible pour organiser les élections à venir, ils se trompent. Nous mettrons en place une CENI par consensus capable de garantir les mêmes chances à tous les candidats, car l’ANC ne participera plus aux élections à n’importe quel prix», a précisé le Président National qui a informé les militants de sa correspondance en date de jeudi 24
juillet 2014, au chef de l’Etat.
Le Secrétaire national à la communication de l’ANC, Eric DUPUY, a de son côté dénoncé en ces termes, les propos du Ministre de l’Administration Territoriale, Gilbert BAWARA, interviewé
sur TV5 Monde et qui tente sans grande conviction de faire croire à
l’opinion internationale que c’est l’opposition qui avait rejeté les
réformes constitutionnelles et institutionnelles : « Je voudrais vous
dire que quand on est époux et père de famille on doit se garder de se livrer à des contre-vérités sur les médias. Que peuvent penser, en nous écoutant, nos enfants qui sont souvent bien informés ? En effet après la tournée européenne du Président National, voilà Monsieur BAWARA sur les traces de Jean-Pierre FABRE à Bruxelles, Paris et sur Tv5 Monde, pour tenter de faire mentir le Chef de file de l’opposition et donner une image policée du Togo. Gilbert BAWARA s’est littéralement ridiculisé en essayant avec forces contradictions de faire croire que le régime RPT/UNIR a fait des concessions quant aux réformes politiques et que c’est l’opposition qui aurait rejeté le projet de loi du gouvernement.
Il a par ailleurs affirmé que la situation socio-économique du Togo est apaisée et que le chômage des jeunes est en voie de réduction. Les questions pointues de la journaliste ont démontré qu’elle n’est
nullement dupe et qu’elle a une parfaite connaissance de la situation
politique du Togo, laissant le Ministre togolais se dépatouiller, comme un beau diable dans ses contre-vérités et contradictions. Ceux qui ont pu suivre ce JT de TV5 Monde ont certainement remarqué que les images qui avaient illustré l’interview du Ministre togolais sont celles du marché incendié d’Adawlato… ».
«Pourquoi, diantre, le RPT/UNIR s’obstine-t-il à vouloir à tout prix soutenir un troisième mandat de Faure GNASSINGBE? Faut-il penser que personne parmi les cadres de ce parti quinquagénaire n’est capable de diriger ce pays?
Monsieur Gilbert BAWARA n’a-t-il pas cette noble ambition de diriger ce pays un jour ? », s’est inquiété Eric DUPUY pour conclure. L’honorable Alphonse KPOGO a pour sa part appelé les Togolais à la mobilisation pour arrêter le Chef de l’Etat dans ses manœuvres, car poursuit-il « le pays n’appartient pas aux GNASSINGBEé ». Il a en outre demandé aux Togolais de rompre avec leur pacifisme légendaire et défendre pour une fois leur dignité.
Même son de cloche chez Francis Pédro AMOUZUN qui s’interroge sur le retour du colonel Massina Yotroféi au service de Renseignements et d’investigation (SRI).
Celui-là –même qui a été cité dans les rapports d’enquête sur les massacres de 2006. Il exige donc que ce dernier soit traduit en justice pour l’empêcher de rééditer les tristes souvenirs de 2006.
Sur l’éventualité d’une réintroduction prochaine d’un projet de lois portant sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, tous les intervenants ont martelé qu’aucun député du groupe parlementaire ANC/ADDI ne votera ces lois si elles ne sont pas strictement identiques à celles présentées à l’Assemblée nationale et rejetées par le députés RPT/UNIR le 30 juin 2014.