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Affaire des incendies des marchés : Remise en "liberté provisoire" pour Abass Kaboua pour raison de santé
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  Savoir News


© Autre presse
Abass Kaboua, président du parti MRC, membre du CST


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Abass Kaboua, le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC, opposition) arrêté et incarcéré à la prison civile de Notsé (environ 95 km de Lomé) depuis mai dans l’affaire des incendies qui ont ravagé le marché de Kara (nord) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé, a été remis en "liberté provisoire" ce mercredi pour des raisons de santé, ont annoncé à l’Agence Savoir News, ses avocats.

M.Kaboua, également membre du Collectif "Sauvons le Togo" (CST, regroupement de partis d’opposition et d’Associations et organisations de défense des droits de l’homme) avait été écroué pour avoir "violé le secret de l’instruction" dans ce dossier. Inculpé mais libre, il lui avait été interdit d’aborder le fond du dossier en public.

"La mesure favorable intervenue ce jour est fondée sur le rapport d’expertise médicale en date du 13 septembre 2013, ordonnée par le Doyen des juges d’instruction, et qui a conclu sans équivoque que notre client est malade", indiquent ses avocats dans un communiqué rendu public.

M.Kaboua souffrirait d’un cancer de la gorge qui nécessite une évacuation sanitaire en France.

Ses avocats "saluent" le "travail rigoureux, sérieux, et absolument professionnel accompli par le collège des six médecins experts, sous la conduite du Professeur Songne Badjona".

"La justice togolaise a donc marqué un point dans cette ténébreuse affaire d’incendie", affirment les avocats.

Rappelons que le marché de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé ont été ravagés en janvier dernier, dans des incendies qualifiés de "criminels" par le gouvernement. Pas de pertes en vies humaines, mais les dégâts sont énormes : près 6 milliards de F.CFA de perte.

Une commission d’enquête a été mise sur pied par le gouvernement en vue de faire la lumière sur ce drame.

Au total 35 personnes - pour la plupart des responsables et militants de l’opposition - ont été, inculpées. Plusieurs d’entre eux ont bénéficié d’une liberté provisoire. Les principaux partis de l’opposition ont exigé à plusieurs reprises, une "enquête internationale". FIN

Junior AUREL

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