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Journée internationale de la paix : Une trentaine de journalistes formés mardi à Lomé sur leur rôle dans "l’éducation à la paix et le désarmement nucléaire"
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  Savoir News


© Savoir News par dr
Formation des journalistes a l`occasion de la Journée internationale de la paix


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Une trentaine de journalistes ont été formés mardi au siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) à Lomé sur le thème : "Rôle des journalistes dans l’éducation populaire à la paix et le désarmement nucléaire".

Une journaliste de l’Agence Savoir News a pris part à cette formation, initiative de l’Ong "Visions Solidaires" en partenariat avec l’UNREC.

Elle s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la paix, célébrée chaque 21 septembre.

Cette année, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a invité tous les pays et tous les peuples à respecter l’arrêt des hostilités durant cette journée et à la commémorer avec les mesures éducatives et sensibilisation du public aux questions liées à la paix autour du thème "Education pour la paix".

"Cette formation vise à échanger avec les journalistes sur leur rôle quotidien en terme d’information sur la paix et le pouvoir qu’ils ont de créer la paix ou les conflits dans un pays. Cette rencontre vise également à donner les clés pour amener le journaliste à parler de l’actualité sur le désarmement nucléaire", a indiqué Samir Abi, Directeur Exécutif de l’Ong "Visions Solidaires".

Les principaux formateurs sont : Leonardo Lara, le directeur Adjoint de l’UNREC, Jean Baptiste Attisso de RAJOSEP (Réseau africain des journalistes sur la sécurité humaine et la paix), Dodji Alexandre Agbozoh-Guidih, membre de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) et Joseph Gadah de Média et Développement.

Les médias et la prévention de la violence en période électorale au Togo et l’Afrique dans le Traité sur le Commerce des Armes sont les deux principaux thèmes présentés aux journalistes durant la formation.

M.Attisso a évoqué le rôle des médias comme sentinelle de la démocratie. Il a ensuite appelé les journalistes à l’éducation et à la tolérance en période électorale, une vertu rendant la paix possible.

M.Agbozoh-Guidih a pour sa part, interpellé les participants sur l’étique en journalisme.

"Le journaliste qui s’engage à couvrir des élections, le fait avec l’idée d’apporter quelque chose au pays. Il s’engage dans le paysage politique, avec ses propres convictions morales, culturelles, religieuses et déontologiques", a-t-il précisé.

"On qualifie parfois les médias de quatrième pouvoir, car ils ont une grande influence sur l’opinion publique. Ils sont à la fois un guide et un instrument, mais un instrument qu’il faut savoir utiliser avec un esprit critique pour être bien informé. Le journaliste intègre sur le plan moral en période électorale, doit avoir pour lui-même de solides convictions et des principes sur lesquels il ne doit déroger en aucun cas. Il doit résister aux pressions qui l’incitent à capituler devant la loi, devant ses convictions morales et religieuses", a expliqué M.Agbozoh-Guidih.

On ne peut parler de paix sans parler de désarmement ni de commerce des armes. Ainsi donc, le dernier thème de l’atelier de formation présenté par M.Lara a mieux outillé les journalistes à communiquer autour du Traité sur le Commerce des Armes (TCA).

C’est un traité adopté par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 02 avril 2013 et ouvert à la signature des Etats le 03 avril 2013. Jusqu’à ce jours, 85 pays dont 18 pays africains l’ont signé, mais seulement 4 dont 1 pays africains l’ont ratifié.

Ce traité a été adopté pour contribuer à la paix, à la sécurité, à la réduction de la souffrance humaine et pour promouvoir la coopération et la transparence. Pour le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon, c’est "une victoire pour les peuples du monde".

L’un des rôles de l’UNREC est d’appuyer les Etats signataires du TCA en les assistant pour la ratification, la mise en œuvre et l’harmonisation des législations nationales ainsi que la formation des cadres nationaux et agents d’application de la loi.

Des débats ont suivi la présentation de chaque thème pour permettre aux journalistes d’être plus éclairés et aptes à vulgariser leurs acquis.

"Avec cette formation, nous espérons avoir plus de collaboration avec les journalistes togolais et nous les invitons à plus d’actions pour la sauvegarde de la paix", a souligné le directeur exécutif de l’Ong "Visions Solidaires". FIN

Photo : Vue des formateurs lors de l’atelier de formation ce 24 Septembre 2013 au siège de l’UNREC à Lomé

Chrystelle MENSAH

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