Togo - Le 24 janvier 2006, lors de la 6ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) à Khartoum au Soudan, la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine a été adoptée. Huit (8) ans après, c’est cette date du 24 janvier qui a été retenue par certaines organisations internationales dont l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) comme Journée Mondiale de la Culture Africaine (JMCA).
C’est Lomé, la capitale togolaise qui abritera le 24 janvier 2015, le lancement officiel de la première édition et les premières manifestations de la JMCA, a appris l’Agence de presse Afreepress du président du comité d’organisation de cette journée, John Ayité Dossavi.
Pour lui, à travers cette journée, il s’agit de faire rayonner la diversité culturelle africaine au niveau du continent africain et sur le plan international, en mettant en avant sa richesse, sa créativité et ses apports aux autres cultures.
« C’est une idée de la société civile et qui est portée par un certain nombre de personnalités émérites de la planète, une idée qui fera de l’Afrique, le premier continent à se doter d’un jour pour la célébration de la culture ».
Le choix du Togo, selon M. Dossavi, président du Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC), « c’est un pur hazard ».
Pour marquer l’événement, trois (3) jours durant, c’est-à-dire les 23, 24 et 25 janvier 2015, plusieurs artistes de la chanson et plasticiens, d’éminentes pointures africaines, des accrobates, des jongleurs et de grands collectionneurs d’œuvres d’art sont attendus à Lomé.
C’est l’occasion également de découvrir le Cirk Afrika, un concept monté par un Français et auquel plusieurs Africains prennent part.
Beaucoup d’activités culturelles, des concerts musicaux, des prestations d’artistes de cirque et d’humoristes célèbres, des défilés de mode, une conférence pour mettre en place un livre blanc sur le rôle de la culture dans la prévention des conflits sur le continent y sont également annoncés, sans oublier que les premières manifestations seront portées par les artistes togolais.
Pour le Togo, plusieurs retombées positives pointent à l’horizon. Déjà, la communication a commencé sur les chaînes européennes, le tourisme bénéficiera de cet événement qui donnera la possibilité aux artistes locaux de se frotter aux autres et de nouer des partenariats.