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Pour Nicodème Habia, Gilchrist Olympio reste un grand homme politique du Togo
Publié le vendredi 1 aout 2014  |  Full News


© Autre presse par DR
Faure Gnassingbé, Président du Togo à droite et Gilchrist Olympio Président de l’Union des forces de changement (UFC), à gauche.


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Rentré en conflit avec l’Union des Force du Changement aux lendemains des législatives de 2013, l’honorable Nicodème Habia n’avait pas seulement tourné le dos à son parti politique. Il s’est aussi séparé d’un mentor politique de longue date avec qui il entretenait aussi une familiarité particulière. Un an après cette séparation qui a fait du bruit, l’ « enfant prodige » est retourné voir le « père ». S’il ne rentrera pas, du moins pour l’instant à la maison, il a tenu à rétablir les bonnes relations entre celui pour qui il garde toujours une admiration et le respect, Gilchrist Olympio. Nicodème Habia a expliqué les raisons de sa démarre à full-news.info. Il nous a aussi révélé les sujets abordés avec le président de l’UFC.

Full-news.info : Honorable Nicodème Habia, bonjour. Nous avons appris que vous avez rencontré ce 27 juillet 2014, votre ex-mentor politique Gilchrist Olympio, est ce que vous confirmez l’information ?

Hon. Nicodème Habia : Oui, évidement. Ce n’est pas mon ex-mentor. C’est mon mentor, c’est l’homme qui nous a appris beaucoup de choses. Je n’étais quand même pas seul. Hier c’était le 27 juillet, ça faisait un an qu’on s’était vu et donc on s’est revu hier à Accra au Ghana.

Alors qui a initié cette rencontre d’autant plus que vous vous êtes tournés le dos depuis octobre dernier. Et à quoi répondait cette rencontre ?


Vous savez, nous sommes en politique. Mais nous avons reçu de différentes éducations. Avec Gilchrist, c’est aussi des liens de familiarité. On mangeait ensemble en famille. Alors je pense qu’après notre divergence, il y a eu beaucoup de personnes de ma famille et même des médias qui ont souhaité que je fasse un pas vers lui. Quoiqu’on dise, il reste un grand homme politique de notre pays. Voilà des raisons qui m’ont poussé à aller vers lui. Mes parents me l’ont conseillé, de même que des médias l’ont toujours souhaité. J’ai donc décidé de le voir hier matin, on s’est alors vu à Accra dans sa maison, on a discuté, on s’est rappelé le temps passé.

Et sur le plan politique, de quoi avez vous discutez avec lui ?

On a discuté de plusieurs choses. Je l’ai interpellé sur plusieurs points. C’est quelqu’un qui a donné sa vie pour ce pays. Il a fait un grand pas et a signé un accord avec le régime en place. Je ne le condamne pas, en réalité puisque je suis optimiste pour l’avenir et que cet accord donnera un résultat. On a discuté des élections prochaines, de l’alternance ; de comment faire pour des élections sans violences et sans morts au Togo. On a abordé aussi les questions de violations des Droits de l’Homme. C’est de tout cela qu’on a discuté. C’est un leader charismatique pour nous et qui représente beaucoup pour ce pays.

Est-ce à dire que vous envisagez un retour au sein de l’UFC ?

(Rire) ! Non, loin de là. J’ai justement discuté aussi avec Gilchrist Olympio du Parti des Togolais que ses neveux sont entrain de créer. J’ai des rôles à jouer avec eux. On peut faire parti de différents partis politiques et avoir les mêmes objectifs. Mais on ne sait jamais si demain il a besoin de moi pour prendre la tête de son parti (rire) …Mais pour l’instant je suis avec le Parti des Togolais.

Vous confirmez donc votre appartenance au Parti des Togolais !

Disons, pas réellement. Je vous donne jusqu’au congrès le 2 août prochain et vous connaîtrez ma position.

Que retenir en définitif de votre démarche vers Gilchrist Olympio?

Vous savez, si nous voulons penser au peuple, il faut oublier le passé. Nous devons pardonner et être tolérant. Si nous disons que nous sommes des opposants et que nous avons des barrières entre nous, on ne pourra pas atteindre nos objectifs. On ne peut pas libérer le peuple sans se parler. Il faut un dialogue permanent entre l’opposition, c’est très important pour convaincre notre adversaire politique, Faure Gnassingbé pour l’alternance. Nous sommes en révolution civile, on n’a pas besoin des armes. Ceux qui ont expérimenté les armes ont fini par dialoguer, alors autant opter maintenant pour le dialogue.

Voulez-vous dire qu’un candidat unique de l’opposition en 2015, c’est réalisable ?

S’il faut un candidat unique pour l’alternance en 2015 au Togo, nous allons nous battre pour le faire. C’est aussi pour ces sujets que je suis allé voir Gilchrist Olympio. Mais, il faut les élections à deux tours pour qu’on mesure la force de chacun.

Propos Recueillis par Carlos TOBIAS
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