Blessés graves, et déjà un mort enregistré… Tout le monde a attiré l’attention des autorités et des constructeurs de ce carrefour de la mort. Tout le monde a prédit les accidents en cascade, mais l’intérêt économique a pris le pas sur la sécurité de la personne humaine, les conséquences sont lourdes. Accidents en cascade, blessés graves, hommes femmes et enfants ont été victimes, et déjà un mort. Il s’agit du carrefour Atikoumé, Djidjolé Adidogomé.
Lorsque vous rendez à Adidogomé sur la route de Kpalimé, il a été construit à la lisière d’Atikoumé Djidjolé une des voies les plus dangereuses.
Il s’agit de la traversée par les rails de la chaussée. Seulement, cela cause des accidents comme l’indique bien la vidéo. D’après les techniciens que nous avons contactés, ce qui nous a permis de tirer la sonnette d’alarme avant pendant et après les travaux, c’est la traversée en diagonale des rails qui cause problème et tous les ingénieurs sont unanimes a dénoncer ce projet : « le trafic de circulation sur cette voie n’autorise pas un tel projet et si traversée des rails il devait y avoir, ce devait être perpendiculaire à la route et non en biais. C’est ce qui est à l’origine de la cascade d’accidents… » nous a confié un ingénieur.
Ces rails ont été construits par Wacem, la société d’exploitation du calcaire, du clinker et du Ciment au Togo avec sa filiale Togo rails qui est spécialisé dans les rails, l’aciérie et le fer : « Wacem Togo Rails a tout, pour répondre aux normes professionnelles de ce chantier en construisant tout simplement un pont pour faire passer les rail sous la chaussée… mais ils n’ont pas voulu alors qu’ils fabriquent du ciment et du fer, matériaux nécessaires pour cet ouvrage… » a renchéri un autre technicien mais Wacem Togo rails se défend « Nous avons demandé la permission au gouvernement de faire ce travail, pour transporter du clinker et du ciment entre le Togo et le Ghana, nous avons eu la permission, les autorités togolaises ne nous ont pas refusé le projet…. » a déclaré sur le chantier un responsable indien de Wacem Togorail.
Les riverains, les usagers de la route, la presse et plusieurs entreprises de travaux publics ont averti sur le danger que représente ce chantier. Mais, les Indiens ont fait fi de toutes les remarques en comptant sur la protection des membres du gouvernement.
Le crime étant commis, les rafistolages se poursuivent : abrupts ralentisseurs, grande barre d’arrêt pour le passage du train, feux tricolores, reprise régulières des travaux etc. n’ont pas eu raison des rails qui causent quotidiennement des accidents et des blessés comme indiqués sur la vidéo. D’ailleurs le test de passage de train a été effectué avec succès, donc le pire est attendu.
La solution est simple d’après les ingénieurs : creuser et faire passer les rails en dessous. Les Indiens, appuyés par le gouvernement ne semblent pas être dans cette logique. Ils préfèrent les blessés et les morts pour que vivent leurs affaires…. C’est une alerte sur le danger mais aussi une œuvre citoyenne.
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