A l’occasion d’un forum sur l’eau qui se déroule cette semaine à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), Irina Bokova, a souligné que le développement humain durable et la culture de la paix passent par le partage des ressources en eau. “Il y a suffisamment d’eau sur cette Terre ce qui manque, c’est la gouvernance, une meilleure gestion des ressources. Ce travail ne peut se faire qu’ensemble, avec tous les acteurs concernés, et les ONG et la société civile jouent ici un rôle de premier plan”, a dit Mme Bokova dans un message vidéo à l’ouverture du forum le mercredi 30 juillet.
Deux cents représentants d’ONG nationales, régionales et internationales se sont réunis à Yamoussoukro les 30 et 31 juillet pour débattre du thème “L’accès à l’eau pour tous en Afrique”. Il s’agit du deuxième Forum international des ONG partenaires officiels de l’UNESCO, organisé par le comité de liaison ONG-UNESCO en coopération avec le secrétariat de l’UNESCO. “Ce forum marque une étape importante dans l’histoire de notre coopération avec les ONG, et représente l’aboutissement d’un long parcours d’ouverture et de changement : il s’agit en effet du premier forum des ONG en dehors de Paris. De plus – et nous en sommes très heureux – il se déroule en Afrique”, a dit pour sa part le sous-directeur général de l’UNESCO pour les relations extérieures et l’information du public, Eric Falt.
L’UNESCO assiste depuis de nombreuses années les pays dans la gestion durable de leurs ressources en eau. Des milliards de personnes à travers le monde sont confrontées à de lourds défis en matière d’eau et notamment d’eau douce : des défis engendrés par la pénurie d’eau, par sa mauvaise qualité, par le manque d’installations sanitaires, voire même par des catastrophes telles qu’inondations et sécheresses.
Autour de 80% des hommes et des femmes qui vivent sur Terre résident dans des zones où la sécurité de l’eau est à haut risque. 600 millions de personnes n’ont aujourd’hui toujours pas accès à l’eau potable, dont plus de 40% vivent en Afrique sub-saharienne.
XINHUA/ATOP