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Congrès du Parti des Togolais: le discours d’acceptation du Président Alberto Olympio
Publié le lundi 4 aout 2014  |  Partis Politiques


© aLome.com par Parfait
Alberto OLYMPIO, président du Parti des Togolais


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Nous vous proposons l’intégralité du discours d’acceptation du Président Alberto Olympio, suite à sa désignation par les délégués du Parti des Togolais, lors du congrès qui s’est tenu le 1er et 2 Août dernier.


Madame la Présidente du Congrès,
Mesdames et messieurs les militants, adhérents et sympathisants du Parti des Togolais,
Mes chers frères et soeurs, citoyens de notre grande nation le Togo,
c’est avec une profonde gratitude et une grande humilité que j’accepte ma désignation comme candidat à la présidence de la république Togolaise en 2015.
En ce jour historique, je tiens à saluer tous mes soutiens et amis qui sont venus de partout en Afrique, d’Europe, d’Amérique du nord et sud et d’Asie.
Mais Avant tout je veux rendre hommage à tous les togolais et togolaises qui se sont mobilisés pour être là aujourd’hui afin de faire entendre leur voix, notre voix.
Je connais et mesure les sacrifices que vous avez tous fait pour être ici aujourd’hui.
Vous êtes venu de Dapaong, de Kpalimé, de Sokodé, de Bafilo, de Vogan, de tout le Togo et bien sûr de Lomé.
Vous avez traversé le pays pour venir vous rassembler pour votre Parti, le Parti des Togolais.

Je vous en remercie, mais au-delà de moi c’est le TOGO de demain qui vous remercie d’ores et déjà.
A chacun d’entre vous, je veux dire :
Retenez cette date du 2 aout 2014.
Elle est historique.
Elle marque le début d’une nouvelle ère pour le TOGO.
Vous pourrez dire à vos enfants, vos parents, vos amis, vos voisins :
J’y étais !
Oui votre présence ce soir au stade de KEGUE est historique car elle témoigne d’une volonté populaire contre laquelle personne ne pourra s’opposer.
Vous tous mes chers amis,
vous êtes ce fleuve qui du Nord au Sud emportera le passé, irriguera le présent pour faire éclore l’avenir !
Un avenir auquel nous aspirons tous, un avenir auquel nous avons tous droit !
Aujourd’hui vous êtes les acteurs de l’Histoire, une histoire que nous écrivons ensemble. 3

Cette histoire c’est celle des peuples qui se libèrent,
qui se lèvent contre l’oppression, contre la privation des libertés et contre la discrimination.
Cette histoire c’est celle de la déclaration universelle des droits de l’Homme.
Cette histoire c’est celle de Patrice Lumumba, de Thomas Sankara.
C’est aussi celle de Ghandi.
Cette histoire c’est celle de Nelson Mandela et de tant d’autres anonymes qui ont refusé de se soumettre à l’injustice et à l’arbitraire.
Cette histoire c’est notre histoire. Ce sera celle du TOGO en 2015.
Mesdames et messieurs,
si je suis devant vous aujourd’hui, libre de vous parler, c’est grâce à vous, peuple togolais. 4

Vous qui avez bravé les dangers pour la démocratie, pour notre liberté.
Dès la manifestation originelle du 5 octobre 1990, vous avez exprimé haut et fort votre volonté de recouvrer la liberté, toute votre liberté.
L’engagement et la détermination ont été à la hauteur de l’objectif poursuivi. Dans cette lutte, beaucoup de nos frères et soeurs on fait le sacrifice ultime et tant d’autres restent marqués à vie dans leur chair.
Je me souviens avec émotion de ce jour d’avril 2005 où nous cherchions à nous protéger des tirs à balles réelles. Ce jour-là, j’ai frôlé la mort, mais Dieu m’a épargné.
Ce ne fut malheureusement pas le cas de plusieurs centaines de togolais, comme cette jeune femme, allongée à côté de moi. Elle venait d’être fauchée par une balle.
Elle rendit son dernier soupir alors que je lui tenais la main. Ce fut une terrible journée.
Je veux rendre ici un vibrant hommage à tous les leaders de l’opposition qui ont conduit cette lutte.

Je dédie ce jour à ces héros, hommes et femmes.
Leur rêve deviendra réalité. Notre liberté prochaine sera leur récompense.
L’histoire nous enseigne que la liberté ne s’achète pas, la liberté se gagne, la liberté se conquiert. Ensemble nous allons la conquérir.
Malgré les différents accords et recommandations qui n’ont jamais été respectés par le pouvoir, je pense à l’APG, à la CVJR entre autres,
l’opposition a encore tenté il y a quelques semaines, d’arracher ses réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Elles sont nécessaires pour une meilleure démocratie et assurer la paix civile au Togo.
Nous connaissons tous le résultat.
Un tour de passe-passe où le gouvernement et sa majorité parlementaire se mettent d’accord pour ne pas être d’accord.
C’est triste et décevant !

Le Togo est le seul pays de notre sous-région qui n’a jamais connu d’alternance politique et qui a encore des institutions d’un autre âge.
Sur la question du mode de scrutin, bien sûr nous préférons un scrutin à deux tours.
Mais si le pouvoir le maintient à un seul tour, nous le battrons dans les urnes.
Je le sais, vous le savez.
Personne ne vous volera la victoire. Pas cette fois-ci, plus jamais !
Mes chères frères et soeurs, montrons au monde entier notre détermination à reprendre notre nation et notre avenir en main. Inscrivons-nous massivement sur les listes électorales. Ceux qui n’ont pas de pièces d’identité, c’est le moment de les faire.
Vous autres frères et soeurs de la diaspora, on vous prive de votre droit élémentaire, le droit de vote, je vous demande de revenir massivement au Pays et de vous mobiliser pour cette élection.
L’enthousiasme et l’engouement de tout un peuple sont une puissance qu’aucune fraude ne peut battre!
Vous le savez, la génération de nos parents a été sacrifiée. Nous avons le devoir de ne pas laisser sacrifier celle de nos enfants.
Une minorité s’accapare toutes les richesses de notre Pays.
J’entends avec attention le grondement insistant du peuple qui monte de nos campagnes, de nos villages, de nos cantons et de nos préfectures.
Nous vivons de graves moments.
Selon un rapport de la banque mondiale, aujourd’hui plus de la moitié des jeunes sont sans emplois.
De plus en plus de togolais s’enfoncent dans la précarité et vivent au jour le jour. 8

Dans certaines préfectures comme le Kpendjal, presque toute la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Des familles n’ont pas 1000 francs cfa par jour pour satisfaire leurs besoins fondamentaux.
Bien que le travail des enfants de moins de 15 ans soit interdit par la loi, plus de la moitié d’entre eux sont obligés de travailler pour vivre.
Beaucoup de nos concitoyens mangent à peine un repas par jour.
Le mois dernier, lors d’un déplacement à Kodjoviakope, une mère de famille accablée par la vie, m’a interpellé et m’a dit d’une voix pleine de colère:
« Président! Président ! Depuis ce matin je n’ai rien donné à manger à mes enfants et mon dernier fils est malade. Que dois-je faire ?
Je n’ai pas assez de moyens pour assurer le repas et soigner mon enfant. 9

Mes frères et soeurs, cette situation est tout simplement
intolérable.
Notre économie sombre.
Le gouvernement assure construire des routes au Togo.
Les travaux qu’on nous promet, ne sont qu’une autre manière de détourner des fonds publics.
Les entreprises d’Etats sont systématiquement pillées: Togo Cellulaire, Togo Telecom, le Port de Lomé, les douanes et la SNPT.
Chaque année, la fuite des capitaux au Togo représente 2 Milliards de dollars: Soit Mille Milliards de FCFA!
C’est l’équivalent du budget de l’Etat.
...
J’ai vu les plans de Lomé 2.

Je parle de cet endroit où il fait bon vivre pour certains, avec de beaux logements, de belles routes éclairées.
Je n’ai vu aucun plan pour Adakpamé, pour Kodjoviakopé, pour Adidogomé ou pour Bè, ni pour le reste du pays d’ailleurs.
Il ne devrait pas y avoir de Lomé 2, ni de Lomé 3.
Il n’y a qu’un seul Lomé, il n’y qu’un seul Togo, et le développement doit être pour tous les Togolais.
....
La situation de nos étudiants est tout aussi dramatique, comme celle de Koffi que j’ai rencontré récemment.
Il est le fils d’un instituteur.
Il a passé son bac scientifique avec brio mais depuis 11 ans il traine dans les rues de Kara à la recherche de quoi survivre.
Les maigres salaires de son père quand ils sont payés ne suffisent pas pour assurer les frais liés aux études supérieures.
Malgré ses multiples démarches, il n’a jamais réussi à bénéficier d’une bourse.

Est-ce parce que son père n’a pas voulu prendre la carte du parti au pouvoir ?
Oui je me pose cette question car on propose trop souvent à nos concitoyens d’adhérer au parti au pouvoir en échanges des services de l’Etat. C’est totalement inadmissible.
Au Togo un enfant sur dix meurt avant l’âge de 5 ans.
Tout dernièrement j’ai visité un centre hospitalier à Lomé.
J’ai vu une mère pleurer à chaudes larmes tenant le corps sans vie de son fils de 2 ans.
J’ai appris qu’il manquait quelques milliers de francs à cette femme pour acheter les médicaments nécessaires.
On aurait pu sauver facilement cet enfant…
J’étais dévasté.
Je pourrais vous raconter aussi l’histoire de Nicole, ma propre nièce.
Elle est partie se faire soigner. Une opération bénigne.

Elle n’est jamais revenue. L’anesthésie n’était tout simplement pas adaptée.
En matière de justice, quand j’entends le Ministre concerné dire que « Ce n’est pas du jour au lendemain que nous aurons des acteurs de la justice complètement intègres » Je trouve cela inadmissible !
Le Ministre en personne avoue l’échec du système judiciaire.
La vérité est que ce système judiciaire est aux mains d’un clan qui le privatise entièrement depuis 50 ans.
Nous ne faisons plus confiance à la Justice de ce régime. Les affaires récentes des incendies des marchés de Lomé et de Kara en sont une nouvelle illustration.
Tant de femmes ont tout perdu dans ces incendies. Je pense au cas de Tassivi que j’ai rencontrée à Lomé.
Mes frères, mes soeurs. Je veux souligner le rôle des femmes dans notre pays.

Elles sont et ont toujours été le socle de notre société.
Leur réputation forgée à force de travail dépasse largement les frontières du Togo.
Elles représentent une force économique dynamique.
Nous devons leur donner la place qu’elles méritent dans notre société.
Aujourd’hui, ce soir, je dis à tous les togolais et togolaises que nous pouvons faire bien mieux que ce dernier demi-siècle.
Nous pouvons faire bien mieux que ces dix dernières années.
Le Togo est un diamant brut qu’il nous faut tailler et polir.
Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous aimons notre pays.
Parce que nous voulons travailler pour notre pays.
Parce que nous voulons le changement.

En 2015, levons nous et affirmons:
50 ans c’est assez!
10 ans c’est assez.
Il est temps !...
Il est temps que ça change!
En 2015 reprenons en main notre Pays!
Reprenons nos droits!
Reprenons nos libertés!
Je tiens de Charles Olympio, mon père, toutes mes valeurs.
Charles Olympio était un grand homme, un sage.
Il était humble et généreux.
Il aimait profondément le Togo. Il hébergeait, nourrissait, soignait toute personne qui en avait besoin.
C’était un fervent croyant.
Il était le président du comité paroissial de la cathédrale de Lomé.

Ma détermination je la tiens aussi de lui.
Sa devise était :
« Toujours en avant, Jamais en arrière ».
Mon père était de ceux qui peuvent voir détruit l’ouvrage de leur vie et sans dire un seul mot se mettre à rebâtir.
Emprisonné à plusieurs reprises pour ses opinions, il n’a jamais cédé.
Oui Charles Olympio m’a appris tout cela. Il m’a enseigné le sens de la parole donnée et
m’a fait promettre de revenir pour servir notre Pays, le Togo.
...........
J’ai fait l’école primaire et secondaire au Togo et poursuivi mes études supérieures en France.
Après avoir travaillé dans de grandes entreprises en Europe et aux Etats-Unis j’ai créé des sociétés et beaucoup d’emplois en Afrique, une fondation pour venir en aide aux plus démunis, j’ai acquis de la compétence et de l’expérience, et je n’ai jamais oublié mon Pays.
J’y reviens régulièrement et le parcours tout entier.
Je suis allé à Sokodé et jusque dans le village d’Aléhéridé, où j’ai passé une partie mon enfance.
Je suis allé à Aného, à Bafilo, à Tsévie, à Mango, à Kara et à Cinkassé.
Je vous y ai rencontré. J’ai vu l’état du pays et quand j’entends mes adversaires dire que je n’ai pas d’expérience politique, je me demande de quelle expérience politique parlent-ils pour avoir mis le pays dans cet état.
Eh bien mon expérience est différente.
Mes chers amis, je vous le dit. Avoir de l’expérience, c’est concevoir des projets, avoir des idées, s’entourer d’ hommes et de femmes selon leurs compétences et leurs mérites, les guider pour faire réussir ces projets, tout en restant droit, loyal et en n’ayant à l’esprit que l’intérêt général.

J’en ai fait la preuve.
J’ai cette expérience.
Je n’ai hérité, ni d’une entreprise, ni d’un pouvoir.
Chaque pan de ma vie, je l’ai construit, à force de travail, de ténacité et je sais qu’ensemble avec toutes les togolaises et tous les togolais, nous allons rebâtir notre pays, notre beau pays sans laisser personne au bord de la route.
Peuple Togolais,
Accorde-moi ta confiance, je saurai m’en montrer digne.
Mes chers compatriotes,
pour bâtir le Togo, je veux avant toute chose redonner à notre terre sa vraie valeur nourricière.
Nous le savons, l’économie togolaise repose en grande partie sur le secteur agricole. Pour notre agriculture je vais relever les défis de promotion, de modernisation et d’industrialisation pour qu’elle crée des emplois et qu’elle produise suffisamment pour nourrir toute la population togolaise.
L’une de mes priorités est de faire en sorte que tous les Togolais mangent à leur faim. Je vais maintenir au plus bas le prix des produits de première nécessité.
Mes chers amis je vous le dis sans détour et sans complaisance.
Nous devons aussi revoir complètement notre système de santé.
Il est dans un état critique.
Les praticiens diront même que son pronostic vital est engagé. Nous allons mettre en place un système sanitaire avec des centres de soins de proximité répartis sur tout le territoire.
Dans chacune de nos cinq régions, nous construirons des hôpitaux plus importants qui auront pour vocation de répondre rapidement aux problèmes de santé de la population.

Pour les cas les plus graves, ils seront traités dans les deux Hôpitaux nationaux d’excellence. Le premier à Lomé et le deuxième à Kara.
Comme c’est le cas dans certains pays développés ou émergents, nous allons mettre en place de manière progressive une couverture médicale universelle pour Tous.
On ne refusera plus jamais des soins de base à quiconque dans notre pays sous prétexte qu’il n’a pas les moyens de payer.
Aucun Togolais n’aura plus à choisir entre se soigner et se nourrir.
J’appelle les médecins qui exercent en dehors du Togo à revenir mettre leurs compétences aux services des Togolais.

En plus du droit à la santé, les Togolais ont droit à l’emploi.
Un de mes objectifs, c’est qu’il y ait au moins un emploi par foyer. L’éducation doit être adaptée aux besoins des entreprises et financée par des bourses et autres mécanismes mis en place par l’Etat.
C’est une question de justice sociale.
Mais tout ce projet ne sera possible que si nous faisons du Togo un Etat de droit !
Je rendrai l’environnement des affaires attractif, nos lois seront adaptées, nous mettrons en place les infrastructures nécessaires et les investisseurs viendront au Togo.
Le Togo aura enfin un gouvernement transparent.
Je montrerai l’exemple.
Je moderniserai l’administration grâce aux nouvelles technologies pour servir les Togolais et lutter contre la corruption.

La bonne gouvernance sera le socle de l’Etat.
Mes chers compatriotes, je veux vous parler de sécurité, celle de tous les togolais.
La défense et la sécurité constituent une des missions fondamentales de l’Etat.
Dieu soit loué, le TOGO vit en paix avec ses voisins et je veux rendre ici un vibrant hommage à ceux qui ont choisi de servir notre pays et les togolais dans le métier des armes.
Qu’ils soient militaires ou gendarmes, policiers ou fonctionnaires, ces corps habillés méritent notre respect.
En cohérence avec nos capacités financières, je veux donner à l’Armée et aux forces de sécurité l’organisation, les hommes et les moyens qui permettront :
De défendre le territoire national et les intérêts vitaux du TOGO dans le respect du droit et des accords internationaux.

De protéger les individus vivant au TOGO et leurs biens pour permettre à tous les togolais ou ressortissants étrangers de vivre en sécurité et dans la paix.
De participer aux côtés des autres armées africaines ou des forces de l’ONU à la résolution des crises sécuritaires régionales.
Aux militaires, aux gendarmes et aux policiers, je dis :
« Ne vous trompez pas d’adversaire » !
Les ennemis du TOGO ne sont pas ceux qui ont déposés les bulletins dans les urnes et qui demandent simplement que le processus démocratique aille à son terme.
Les ennemis du TOGO sont ceux qui justement refuseront le verdict populaire et qui tenteront de vous instrumentaliser à des fins purement politiciennes. Votre honneur s’appelle fidélité à nos institutions.
Je ne vous demande aucune faveur, aucune contrepartie, rien d’autre que d’être loyaux envers votre pays et votre peuple.
Je compte sur vous.

Quand à vous, comptez sur moi pour vous donner les moyens dignes d’une institution moderne et républicaine que l’on citera en exemple en Afrique.
Le peuple togolais sera fier de vous.
Je vous conduirai, pour regagner le coeur des Togolais.
Généraux, officiers, sous-officiers, hommes de troupes et valeureux soldats, du haut de cette tribune, je vous l’affirme solennellement avec franchise :
Si nous n’avons pas d’avenir ensemble avec tout le peuple togolais, nous n’aurons pas d’avenir du tout.
Ceci est ma profonde conviction.
Mes chers amis, ce que je vous propose c’est:
Un Etat sûr,
Un Etat moderne,
Un Etat juste.
Le Togo rayonnera dans le monde.
Un Togo que nous bâtirons ensemble et dont nous serons tous fiers.

Pour accomplir tout ceci, nous devons nous mettre tout de suite au travail.
Nous devons nous tourner résolument vers l’avenir et rester unis.
Pour réussir, nous devons bannir toute idée de vengeance et de chasse aux sorcières.
Croyez-moi, c’est contre-productif.
L’histoire sera le seul juge des uns et des autres.
Moi je veux consacrer toute mon énergie à la mise en oeuvre de notre projet de société si vous me faites l’honneur de faire de moi votre prochain Président.
Des quatre coins du Pays, j’entends la voix du peuple.
Je vous entends.
Gamesu. Gamesu.

Il est temps que tous les Togolais mangent à leur faim.
Il est temps d’améliorer le système de santé au Togo.
Il est temps d’investir dans l’éducation de nos enfants et de redonner espoir à la jeunesse.
Il est temps de garantir à chaque foyer au moins un emploi.
Il est temps de redonner aux femmes une vraie place dans notre société.
Il est temps de construire un Togo moderne.
Il est temps de combattre activement la corruption.
Il est temps de garantir l’indépendance de la justice.
Il est temps que la liberté de la presse soit pleinement effective.
Il est temps de reformer notre Constitution et nos institutions.
Il est temps de rallumer les étoiles dans les yeux de tous Togolais, de toutes les Togolaises et de nos enfants.
Il est temps de faire de nos rêves une réalité.
Il est temps d’y croire 26

Il est temps pour moi de vous servir
Gamesu, Gamesu.
Dieu bénisse le Togo.
Vive le Togo. Vive la République.
Merci



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