Le trafic des espèces protégées ne cesse de prendre de l’ampleur. C’est la raison pour laquelle les Etats-Unis ont décidé d’inscrire à l’ordre du jour du sommet USA-Afrique cette question. Une conférence s’est déroulée lundi à Washington à laquelle la Maison Blanche avait tenu à associer le Togo qui s’illustre au quotidien dans la lutte contre le commerce illégal d’ivoire.
Le président Faure Gnassingbé y assistait en compagnie de ses homologues du Gabon, de Namibie et de Tanzanie.
En Février 2014, le président Barack Obama a lancé une stratégie nationale de lutte contre la traite de la faune. Les Etats-Unis coopèrent étroitement avec le Togo pour renforcer ses capacités à lutter contre le trafic des espèces sauvages.
Police et douane ont saisi des quantités importantes d’ivoire à Lomé ces 12 derniers mois. Le Togo sert de base de réexportation aux trafiquants.
Lors de son intervention, le chef de l’Etat togolais a rappelé que son pays ne ménageait aucun effort pour mettre un terme au trafic des espèces protégées. Il a appelé à une plus grande coopération internationale et a demandé l’appui financier des agences américaines spécialisées. Il a remercié le gouvernement américain pour sa détermination à éradiquer le fléau ; une détermination partagée avec les autorités togolaises.