Le président américain Barack Obama a appelé les dirigeants africains à agir énergiquement face aux crises de santé publique et aux défis liés à la sécurité et qui risquent d’entraver les progrès économiques du continent, alors qu’il concluait, mercredi à Washington le premier sommet USA-Afrique.
Un sommet auquel participait le président du Togo, Faure Gnassingbé.
Même si le président Obama a poursuivi l’ambitieux programme de lutte contre le VIH/sida lancé par son prédécesseur, il cherche à imprimer sa marque personnelle à des initiatives américaines en Afrique. Le sommet se voulait une pierre angulaire de ses efforts, en réunissant les dirigeants d’une cinquantaine de pays pour trois jours de discussions.
L’un des objectifs de la conférence était de dissocier les relations économiques entre les États-Unis et l’Afrique de l’aide humanitaire pour créer des partenariats plus égalitaires. M. Obama a annoncé de nouveaux engagements américains de 33 milliards de dollars émanant principalement du secteur privé pour stimuler les investissements en Afrique, où se trouvent six des dix économies ayant la plus forte croissance dans le monde.
Le dernier jour de discussions a mis l’accent sur les défis qui pourraient entraver cette croissance économique. Plusieurs pays africains font toujours face aux épidémies de VIH/sida, de paludisme et du virus Ebola. La corruption reste un problème persistant. Et la montée de l’extrémisme particulièrement dans la région du Sahel, suscite les craintes de la communauté internationale. Il a aussi été question de lutte contre la piraterie maritime, le le trafic de drogue et le trafic des espèces animales protégéées. Autant de problèmes qui concernent directement le Togo.
Le président Obama a promis que les États-Unis seraient un partenaire de premier plan dans la lutte contre ces fléaux.