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Mo Ibrahim plaide pour un marché financier panafricain comme solution de financement
Publié le vendredi 8 aout 2014  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
L’agence ORABANK du Terminal du Sahel, dans la banlieue nord de Lomé, avec un nouveau look.


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- Intervenant dans le cadre d'un des panels de discussion du US-Africa Business Forum qui s'est tenu le 5 août 2014 à Washington, le milliardaire d'origine soudanaise qui, aujourd'hui, préside une fondation portant son nom, Mo Ibrahim, a déclaré que la solution pour un financement efficace de l'Afrique de demain, serait de mettre en place un marché financier panafricain.

« Nous devons sérieusement travailler à l'intégration économique de l'Afrique, en mettant l'accent sur la création d'un marché financier panafricain. C'est une chose qui peut être faite simplement. Nous avons sur le continent six ou sept marchés financiers qui sont véritablement liquides, mais cela ne fonctionne pas. On pourrait donc créer un marché financier unique et les autres marchés en seront des actionnaires », a expliqué monsieur Mo lors de son intervention.

L'idée n'est pas nouvelle et les marchés financiers du continent se regroupent déjà autour de l'African Stock Exchanges Association (ASEA). Dans ce cadre, a été lancé en 2013 le FTSE ASEA Pan Africa Index Series, un indice boursier panafricain censé reproduire les performances de 19 marchés africains: Botswana, Cameroun, Cap-Vert, Egypte, Ghana, Côte d' Ivoire, Kenya, Libye, Maurice, Maroc, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.

Les pays de la CEDEAO notamment ceux de l'UEMOA (BRVM), le Ghana et le Nigéria continuent de discuter sur la mise en place d'une plateforme intégrée de leurs marchés financiers (West Africa Markets Union). Un processus qui doit faire face à de nombreux défis, et permet de se projeter sur ce que devrait représenter un projet régional. Parmi ces défis on retrouve celui de l'harmonisation des régulations boursières, des systèmes de paiement et des méthodes de transaction.

Aussi, une intégration des marchés financiers africains pour l'heure, risque de sembler inéquitable, compte tenu du poids de chacun d'entre eux. Avec une capitalisation boursière équivalente à 374 milliards au 31 juillet 2014, le Johannesburg Stock Exchange (Afrique du sud), est de loin le marché financier le plus important et le plus diversifié d'Afrique. Son suivant direct, le Nigeria Stock Exchange, affichait à la même période, une capitalisation capitalisation boursière de quatre fois inférieure, à 83,7 millions $.

Idriss Linge

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