Dammipi Noupokou, le ministre des Mines et de l’Energie entend insuffler une nouvelle dynamique aux deux principaux secteurs dont il a la charge.
Il l’a confié jeudi lors d’une réunion avec les directeurs généraux de ses services.
S’agissant de l’électricité, la politique suivie sera de moderniser le réseau et de poursuivre l’électrification des zones urbaines et rurales. Les autorités investiront sur les énergies renouvelables et sur la possibilité de renforcer l’utilisation du gaz naturel pour la production d’énergie.
La centrale thermique de Lomé fonctionne déjà à ce combustible très économique, mais les quantités livrées par la société qui exploite le gazoduc d’Afrique de l’Ouest sont en inférieures aux prévisions.
Enfin, Dammipi Noupokou a annoncé que l’offensive contre les branchements illégaux allait se poursuivre avec encore plus de sévérité. Ces raccordements pirate au réseau font perdre chaque année des milliards à la CEET, la compagnie d’électricité.
Bonne nouvelle du côté des mines, la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), dont la production actuelle est à 850.000 tonnes, devrait atteindre 1,4 million de tonnes avant la fin 2013, a-t-il annoncé.
Du côté du fer, la production pourrait atteindre 20 millions de tonnes par an grâce à la modernisation de Bandjéli.
L’usine de clinker, exploitée par Heidelberg Cement, sera opérationnelle fin 2014 et la société POMAR (marbre) a annoncé l’ouverture d’une 2e carrière à Blitta.
Le Togo n’est pas un géant minier, mais les autorités souhaitent profiter de toutes les opportunités dont son sous-sol est doté.