Au moment où les noms des « candidats uniques » de l’opposition se
dévoilent : Me Dodji Apevon de la Coalition Arc-en-ciel, celui du CST
qui tarde à se dégager comme aux dernières législatives, d’autres
leaders n’entendent pas prendre le risque de l’aventure.
C’est le cas de Djimon Oré, ancien ministre de la Communication et
président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) qui dit « se
désengager » du scrutin présidentiel de 2015.
Pour l’ancien député de l’Union des forces de changements (Ufc), la présidentielle prochaine « constitue une perte de temps ».
« Le processus du scrutin présidentiel est déjà vicié du moment où
certains préfets seraient en train de clôturer la mise ne place des
CELI (Commission Électorale Locale Indépendante), devoir dévolu à la
CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) », tente-t-il de se justifier.
Pour cet ancien membre de l’Ufc, expulsé du parti avec certains de ses compères, « la proposition d’une transition politique consensuelle constitue la solution idéale à la crise sociopolitique ».
M. Oré qui a lancé le week-end dernier les activités de son parti,
devrait plutôt se rendre à l’évidence de n’avoir pas encore les couilles
solides pour affronter le candidat de l’Union pour la République
(Unir).