La voie empruntée depuis des mois par les autorités politiques togolaises en s’invitant maladroitement dans l’initiation et la conduite de certaines affaires judicaires a fini de jeter l’opprobre sur le Togo et son image.
Depuis des mois donc, l’on a eu le désagréable sentiment que notre pays n’avait plus du tout de justice et qu’elle était plutôt entre les mains de vrais gangsters qui n’en faisaient qu’à leur tête.
Aujourd’hui, plus que jamais, le Togo est devant un défi majeur : se hisser au rang des Républiques démocratiques ou alors périr par un basculement total dans le désordre et l’anarchie si l’on persiste dans ces bavures judiciaires aussi grossières qu’indécentes.
L’heure est donc au bilan et à la catharsis. Que ce soit le dossier sur les incendies, celui de Agba Bertin, de Loïck Le Floch Prigent, de Pascal Bodjona, de Olivier Amah, de Abass Kaboua...
Que d’incongruités !!! Que d’aberrations !!! Que de parjures !!! Que de forfaitures de la part des magistrats englués sous les bottes du très sulfureux et pernicieux garde des sceaux évacué finalement par la petite porte !!!!
Mais basta !!!! Tout ça doit impérativement et définitivement cesser au Togo.
Les gens se sont certainement trompés d’époque en s’oubliant dans les méthodes de l’âge de la pierre taillée où les muscles valides, la brutalité et la rudesse avaient droit de cité.
Aujourd’hui, au 21ème siècle, il est bien question d’user de la finesse, du savoir-faire, de l’intelligence pour se bâtir une aura et se tirer d’affaires dans tous les domaines.
Impossible pour un dirigeant aujourd’hui, au moment où le monde se planétarise, au moment où tout le monde a accès au savoir et à la connaissance à travers l’Internet et tout autre moyen de communication, d’user de subterfuges, de la malice ou de la fuite en avant pour conduire des hommes lucides.
Il va immanquablement se planter à un moment donné dans ces manouvres puériles.
Ainsi donc, dans l’intérêt même de nos dirigeants, il importe plus que jamais de mettre un terme absolu à ce genre de comportements malsains vis-à-vis des citoyens.
Le droit est une science et comme toute science, il a ses règles et son éthique qui doivent nécessairement être respectées si l’on prétend l’exercer.
Autrement, l’on délire en voulant créer une forme hybride de droit qui se mélange incongrument à la politique et à toutes autres considérations partisanes qui ridiculisent plutôt que n’élèvent.
L’heure a donc sonné pour notre justice d’opérer sa résurrection d’entre les abîmes pour se hisser au rang de cet instrument précieux qui rassure et protège de façon équitable tous les citoyens quels qu’ils soient.