Le Forum africain pour la paix et le développement, Pax Africana, s’est déclaré vendredi très préoccupé par la situation en Libye. Il y a de quoi. Le pays est la proie de milices qui se combattent jusqu’au centre ville de Tripoli.
Des affrontements armés opposent depuis le 13 juillet des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport de Tripoli depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, à des ex-rebelles de Misrata appuyés par des éléments de la Chambre des révolutionnaires de Libye d'obédience islamiste.
Cette situation a été aggravée par l'incendie qui ravage depuis plus de deux semaines des réservoirs d'essence dans un dépôt d'hydrocarbures situé sur la route de l'aéroport, théâtre d'affrontements armés entre milices rivales.
‘Ce chaos semé comme inconsciemment en 2011 dans la Libye jadis pôle de prospérité et modèle de développement socio-économique en Afrique, en dépit du long règne parsemé d'incartades du colonel Khadafi, commande à ce que la communauté internationale via l’UA prenne définitivement le taureau par les cornes dans le dossier libyen », peut-on lire dans un communiqué de la Fondation présidée par Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo.
Une Libye instable est une menace pour une paix en Afrique du nord et au Sud du Sahara, prévient Pax Africana.
‘L'impression prévaut que la communauté internationale et surtout l'Occident est incapable d'imaginer des solutions raisonnables et réalistes’, conclut le communiqué.