Selon des sources concordantes, l’Union des Syndicats de l’éducation du Togo (USET) va connaître dans les jours à venir un profond bouleversement. Cette fois-ci, le tsunami viendrait de l’intérieur.
Les délégués préfectoraux du syndicat pourront demander au bureau actuel de démissionner. Le motif, ces délégués veulent une restructuration et une réorganisation du syndicat, qui selon eux, semble dormir depuis la « mutation-sanction » d’Akéta Abalo, ex-rapporteur général du syndicat remis à la disposition de la fonction publique depuis le 3 juillet dernier.
Dans la semaine, une lettre devra parvenir au bureau actuel, avec ampliation aux institutions concernées. Cette décision prise par 38 délégués est aussi la conséquence de la «dislocation » du noyau du syndicat.
Démarche jugée normal par les réformistes qui, selon des indiscrétions, ne comprennent pas les mutations-promotions d’autres membres dans la fonction publique, pendant que d’autres ont été visiblement sanctionnés.