Un fait qui a secoué tout Adanmavo, un quartier situé dans la banlieue Est de Lomé. Il s’agit d’un revendeur de carburant illicite appelé communément « boudè » qui s’est brûlé à 90° le soir du 7 Août 2014 dans sa chambre et qui a succombé à la suite de ses brûlures le lendemain.
D’après une source proche de la victime qui frôle la quarantaine, le drame s’est produit après une dispute la veille entre sa copine et elle. Une source policière indique qu’une femme était la pomme de discorde entre l’homme et son supposé rival qui se trouve être le propriétaire de la maison dans laquelle la femme a loué.
Ce soir là, avant de signer son forfait, la victime a prévenu sa dulcinée par un texto pour lui signifier qu’elle sera la cause de sa mort. Après le coup prémédité, il attribua à l’agonie l’acte à son rival dont il n’a pas tardé à d’accuser de courtiser sa copine. La population érudite sur le problème de rivalité qui l’oppose au propriétaire de la maison de sa copine, se révolte après avoir appris que le pauvre homme a trépassé à la suite de ses brûlures.
Ainsi, le 08 Août, très tôt le matin une bande de jeunes organisée ont tenté de s’en prendre au rival de la victime, à sa famille, arguant qu’il serait l’auteur de la mort de son supposé rival. Une situation qui aurait pu dégénérer si les forces de l’ordre ne sont intervenues promptement pour évacuer l’homme et assurer la protection de sa famille et de ses biens.
Dans cette histoire la question de la vindicte populaire est encore relancée. Il urge que la population sache que dans un Etat de droit nul n’a le droit de se faire justice soi-même. Et dans ce cas d’espèce, le supposé auteur n’est pas le coupable. Les messages retrouvés dans le répertoire de la femme prouvent une fois encore que la victime s’est immolée dans l’intention de compromettre son supposé rival qui se trouvait à l’adoration sur la paroisse catholique d’Adanmavo, le jour du drame.
Ces agitations ne sont-elles pas l’œuvre des personnes qui en veulent à cet homme à cause de ses réalisations? Des actes de vandalisme enregistrés au niveau d’une boutique appartenant à l’homme risquent de connaitre une suite judiciaire, car une source proche du dossier affirme que les auteurs de ces actes seront cueillis et traduits devant les juridictions compétentes.
Le suicide commis par ce jeune homme en s’immolant à cause d’une femme cocue doit interpeller des hommes qui transforment l’amour qu’ils ressentent aux femmes en une passion, car la passion, émotion très forte et durable qui vainc la raison, tue.
L’intervention rapide des forces de l’ordre est à mettre à l’actif du ministre de la sécurité et de la protection civile, le Colonel Yark Damehame.
