Les pays d'Afrique de l'Ouest ont intensifié ce week-end leurs efforts contre l'épidémie d'Ebola responsable de près de 1 000 morts, et espèrent pouvoir recourir à un anticorps expérimental ou à un vaccin en cours d'élaboration. De Monrovia à Hong Kong, cette épidémie sans précédent continue d'inquiéter à travers le monde. Le Liberia, qui a décrété le 6 août l'état d'urgence pour 90 jours, a inauguré un centre d'appels téléphoniques pour améliorer la prévention, essentielle pour limiter la propagation du virus à l'origine de cette fièvre hémorragique.
Les opérateurs travaillent dans un "centre de ressources" installé dans les locaux d'une agence étatique à Monrovia, et créé pour coordonner "tous les efforts" dans la lutte contre Ebola, a expliqué la porte-parole du centre, Barkue Tubman. L'armée contrôlait strictement les accès à la capitale, Monrovia, en provenance de régions touchées par la flambée de fièvre, qui affecte deux autres États voisins - la Guinée et la Sierra Leone - ainsi que le Nigeria.
État d'urgence en Sierra Leone et au Nigeria
L'épidémie, déclarée en Guinée, est la plus grave depuis la découverte, en 1976, en Afrique centrale du virus, qui se transmet par contact direct avec le sang et des liquides biologiques de personnes ou d'animaux infectés. La fièvre Ebola est hautement contagieuse et son taux de décès varie de 25 à 90 %. Elle a fait plus de 960 morts sur près de 1 800 cas (confirmés, probables ou suspects) dans les quatre pays touchés, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui évoque une "urgence de santé publique de portée mondiale".... suite de l'article sur Autre presse