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Ecobank, un léger mieux après la crise
Publié le mardi 12 aout 2014  |  Le Médium


© aLome.com
Le siège d`ECOBANK á Lomé


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La crise qui a secoué le board du groupe panafricain Ecobank Transnational Incorporated toute la deuxième moitié de l’année 2013 et le premier trimestre 2014, semble aujourd’hui dépassée. Le groupe a publié ses résultats pour le premier semestre 2014 faisant ressortir une série d’indications positives.

Le produit net bancaire (PNB) au 30 juin 2014 a été de 1,06 milliard $ en hausse de 14%, soutenu par une amélioration à période comparée en 2013, de la marge nette des intérêts (538 ,57 millions $) des honoraires et commissions qui ont été de 308,46 millions $ et aussi des revenus du trading, qui ont atteint 210,3 millions $. Dans le même temps, les charges du groupe ont elle aussi progressé, mais dans une proportion moindre (+9%). Elles ont atteint 730,73 millions $, avec une progression assez significative des charges du personnel à 340 millions $.

Autre performance positive, ETI est parvenu à réduire ses coûts du risque. A fin juin 2013, les provisions pour risques avaient atteint 73 millions $. Au 31 décembre 2013, il avait progressé de 303 millions $, atteignant 376,7 millions $ et pour le premier semestre 2014, cet indicateur est redescendu à 86,8 millions $. Aussi dans la présentation de bilan, on peut constater que le groupe est aussi parvenu à réduire ses emprunts de près de 300 millions $, les portant de 1,3 milliard $ à fin décembre 2013, à 1 milliard $ à la fin de juin 2014.

Au sein du groupe la satisfaction est au rendez-vous. ” Nous sommes tout à fait satisfaits de ces bons résultats du 1er semestre, qui traduisent les améliorations opérationnelles que nous avons apportées à l’ensemble des activités. La priorité donnée à l’efficacité a permis de diminuer encore le coefficient d’exploitation et d’enregistrer une croissance de 27 % du résultat avant impôt. Toutes les régions ont contribué à ces bons résultats et, au plan des activités, la Trésorerie a été particulièrement dynamique “, a déclaré Albert Essien, le directeur général du groupe cité dans un communiqué.


Toutefois, on relève que si le groupe a amélioré son portefeuille de créances sur la clientèle, la faisant évoluer de près de 1 milliard $ (12,3 milliards $, contre 11, 4 milliards $ à fin décembre 2013), celui-ci a réduit son exposition aux titres obligataires, pourtant considérés comme des investissements plus stables et en même temps que rentables.


Ainsi, alors que le volume des emprunts obligataires a augmenté en Afrique, le portefeuille “Bons du Trésor et Autres Effets Publics” du groupe présent dans près de 35 pays du continent a reculé, passant de 1,8 milliard $ au 30 juin 2013 à 1,16 milliard $ à la fin juin 2014. Aussi le groupe fait savoir que les passifs éventuels, relatifs aux lettres de garantie bancaire, avals et cautions, lettres de crédit et engagements d’octroi de crédits non encore provisionnés, ont atteint sur la période de référence actuelle le volume global de 6,4 milliards $.

Ce bémol n’ a cependant pas d’impact sur le résultat par action, qui s’est amélioré de façon significative, passant à 0,80 $ contre 0,71 $ au 30 juin 2013 et 0,5 $ à fin décembre 2013. Sur les marchés financiers où le groupe est coté, la réaction des investisseurs est à suivre. Sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA (Abidjan), son titre a terminé la journée du 31 juillet dans une quasi-stabilité, mais reste sur une perte de 5,8% depuis le 1er janvier 2014.


Sur le Nigerian Stock Exchange, le titre a terminé la même journée en recul de 1,2% à 16,5 nairas, en dessous d’un recul de performance de 0,24% pour le secteur banques, sur ce marché financier. Rappelons cependant que sur le NSE, la valeur actuelle d’ETI se situe à des niveaux les plus hauts depuis le début d’année. Sur le Ghana Stock Exchange, le titre reste sur une petite progression, même si les volumes d’échanges sont plus modestes sur le mois.


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