La Cour Constitutionnelle du Togo a publié ce 25 juin la liste définitive des candidats appelés à briguer les 91 sièges du prochain Parlement. A Lomé, la capitale, les empoignades s’annoncent palpitantes. En attendant un éventuel dialogue pré-élections réclamé par l’Opposition togolaise à cor et à cri, le processus d’organisation des prochaines législatives au pays de Faure Gnassingbé poursuit son petit bonhomme de chemin. Au regard de la liste définitive des candidats publiée ce mardi par la Cour Constitutionnelle, les électeurs dans la circonscription électorale du « Grand Lomé » auront l’embarras de choix pour départager les listes engagées dans ce scrutin. La raison en est toute simple : les listes en course dans cette circonscription électorale majeure (de par le nombre de ses électeurs) sont chapeautées par de vieux routiers de la politique locale ou encore des noms qui y sont désormais "célèbres".
La liste Ufc est emmenée par le duo André Kouassi Johnson et Koffi Messa Homawoo. Dans cette circonscription électorale, le choix d’Unir (au pouvoir) détonne car sa liste est conduite par Ayawavi Digbodi Dagban. Ce "ticket" électoral Unir a aussi la particularité de comporter d’autres dames bien connues dans les milieux politiques locaux comme les ministres Balouki, Olivia Amedjogbe et Dede Ahoefa Ekoue.
La Cpp n’entend pas se faire dicter la loi à Lomé ; raison pour laquelle elle a misé sur son président, F. Aloegniku Ekon pour séduire l’électorat loméen. La liste « Arc-en-ciel » a aussi choisi de gros arguments pour convaincre les Loméens. Elle a mis en avant les candidatures de Me Apevon et d’Antoine Folly.
Pour son baptême électoral, le parti « Santé du peuple » a choisi pour sa part de compter sur son maître à penser, Dr Assiongbon Kuessan ; idem pour le Net qui a positionné son président Komandega Taama. Comme on pouvait s’y attendre, le Collectif Cst a choisi Jean-Pierre Fabre comme tête de liste dans la ville la plus peuplée du Togo.
Il sera épaulé par des noms qui ont animé les marches de l’Opposition à Lomé ces dernières années : Mme Agbokou, Me Doe Bruce, Komi Wolou, Jean Eklou, Kodjo Kpogo ou encore Komlan Adja. Les élections parlementaires au Togo sont programmées sur le 21 juillet après une série de reports entre octobre 2012 et mars 2013. 30 circonscriptions couvrent l’ensemble du territoire togolais.