LOME – Un important palier vient d’être franchi dans l’organisation des législatives du 21 21 juillet 2013 au Togo.
Le Premier ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu, a de nouveau présidé ce 25 juin une nouvelle réunion du Comité de suivi d’organisation des élections législatives au Togo, à Lomé, à la Primature. Il s’est agi au cours de cette nouvelle session de faire le point autour de la dernière toilette qu’a subie le fichier électoral. « Cette tâche nous a permis d’élaguer près de 3.000 fausses inscriptions », a détaillé Mme Aguigah, présidente de la Ceni (Commission électorale).
Selon les dires de la présidente, dans les prochains jours, « le déploiement des urnes va bientôt commencer sur toute l’étendue du territoire national ». Mme Aguigah a en outre indiqué que la commande des matériels indispensables au vote comme « l’encre indélébile » a été passée et devrait bientôt arrivée en terre togolaise.
Ce même 25 juin, la Cour constitutionnelle a publié la liste des candidats remplissant toutes les conditions légales pour briguer un poste de parlementaire. On y retrouve les principaux leaders d’Opposition inculpés et encore en détention dans l’«affaire des incendies de marchés au Togo début 2013 ». Toujours dans le cadre de l’organisation de ces législatives, la Haac (Haute autorité de la Communication) a enclenché une série de formations à l’intention de la presse pour professionnaliser sa couverture des élections à venir. Pour prévenir et alerter sur toute violation des droits humains en période électorale en juillet, le Hcdh-Togo (Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme) vient aussi de lancer un projet couvrant l’avant, pendant et après-législatives.
Sur le plan diplomatique, en fin de semaine dernière, l’épiscopat togolais a appelé toute la classe politique togolaise « au dialogue avant les élections du 21 juillet » pour éviter les spectres de nouvelles violences. Les principaux partenaires du Togo de leur côté ont quant à eux salué au début de cette semaine les efforts faits par l’Opposition togolaise en déposant sa candidature pour les élections parlementaires du mois prochain.
L’organisation des législatives au Togo est repoussée depuis octobre 2012.
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