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Sébastien Tèvi, SG de la CSTT: «Tout est un montage visant à salir ma personne et la probité de la CSTT»
Publié le jeudi 14 aout 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo ( CSTT )


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Togo - C’est faux, les allégations de malversations financières portées contre le secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) ; et le hic, est la survenue de ces plaintes juste au lendemain des mutations. Il faudrait donc comprendre par là un regret pour les mutés d’avoir quitté un trésor ; sur ce, il faut se racheter en s’acharnant contre le secrétaire général, celui-là qui a procédé aux mutations. C’est ce que l’on peut retenir du Conseil Syndical Extraordinaire de ladite confédération hier.

Deux grands points étaient au menu de cette rencontre : d’une part, un exposé sur les tenants et aboutissants des fameuses mutations, sources des accusations de malversation ; et d’autre part, un exposé sur les allégations de détournement de fonds dont est accusé le secrétaire général, Sébastien Ayikoué Tèvi. Selon les présentations des experts comptables, des anomalies ont été relevées dans les calculs des « détracteurs » de M. Tèvi. Il a été relevé une différence de 130 millions de francs CFA. C’est pourquoi pour la trésorière générale, elle ne connait pas « cette comptabilité dans laquelle on met les totaux et on remet encore les détails, on refait encore les totaux ; ceci étant, si c’est ça qu’on prend pour aller mettre dans les journaux qu’il y a eu détournement, franchement en tant que trésorière, nous ne pouvons pas nous prononcer là-dessus ».

C’était une rencontre de haut niveau qui a rassemblé les membres du bureau confédéral, les secrétaires généraux des fédérations professionnelles, les secrétaires généraux des syndicats de base, les commissions spécialisées et les secrétaires généraux des unions régionales. Pour une sortie de crise, les uns et les autres, après moult accusations mutuelles, ont convenu de la mise en place d’une commission spéciale pour écouter toutes les personnes impliquées de près et de loin dans cette affaire, afin de faire éclater la vérité.

Pour Sébastien Ayikoué Tèvi, secrétaire général de la CSTT, « c’est un montage qui vraiment ne veut pas dire son nom et donc il faut des éclaircissements ». « Il ne s’agit en aucun cas de détournement, rien du tout et que c’est des jeux d’écriture ». En effet, il a souligne que « ses détracteurs » l’accusent d’avoir détourné environ 47 millions de francs CFA, alors que les membres ne cotisent pas et que les partenaires non plus n’ont pas envoyé ces montants faramineux. S’étant vu alors dans l’obligation d’auditer les comptes, M. Tèvi a regretté que son accusateur, notamment le comptable Agbodo, faisait des pressions sur l’auditeur ; et pour quelle fin, personne ne sait.

Plutôt, des délits sont relevés dans les actes du sieur Agbodo par M. Tèvi, car, selon lui, il est inconcevable qu’un comptable, parce qu’il est muté va emporter les pièces comptables et aller les mettre sur la place publique, sur les médias » ; donc, « c’est du jamais vu qui se produit à la CSTT », s’est-il exprimé. Pour le secrétaire général, « la sagesse voudrait que lorsqu’il y a un problème dans une maison, que les uns et les autres soient entendus. Donc, certes la commission spéciale sera mise en place, mais il est sûr que « ce comptable réponde de ses accusations, car c’est trop gratuit de salir comme ça la dignité d’honnêtes hommes ». Entre autres fautes qu’il dit relever dans les actes de ce dernier, la disparition de tous les dossiers des pièces comptables, extirpation du disque dur de son ordinateur. « La CSTT ne peut accepter cela. Il faut que nos pièces reviennent à la maison ».

D’ores et déjà, les chéquiers et le disque dur sont ramenés. Concernant les allégations de falsification de signature par le secrétaire général, il s’est défendu en ces termes : « Le chèque est émis à l’ordre de la caissière qui va chercher les fonds, sans en être bénéficiaire ni mandataire. Celui qui mandate, c’est soit le secrétaire général ou le secrétaire général des activités. Et mandater ne veut pas dire mettre l’argent par devers soi ». Par-dessus tout, il a dit « souhaiter bon appétit à ceux qui font de la propagande sur cette affaire ».

M.G, Lomé

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