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Affaire d’escroquerie internationale / Demande d’extradition de la Grèce vers le Togo
Publié le jeudi 14 aout 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse
L’homme d’affaires togolais Sow Bertin AGBA


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Togo - Affaire d’escroquerie internationale / Demande d’extradition de la Grèce vers le Togo Agba Bertin et l’Etat togolais fixés d’ici la semaine prochaine

Son arrestation ou son blocage, c’est selon, sur le sol grec depuis presque un mois, a résonné du côté du Togo comme un rebondissement dans l’affaire d’escroquerie internationale. Mais les choses deviennent claires. Selon certaines informations, la décision de la justice grecque sur l’extradition ou non de Sow Agba Bertin, par l’Etat Grec, qui jusqu’alors aurait agi sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par l’Etat togolais, pourra être connu dans les tout prochains jours.

Cité à tort ou à raison comme cerveau de cette affaire l’escroquerie internationale, le PDG de la société de gardiennage et de sécurité OPS Sécurité, inculpé en 2011 et détenu pendant plus d’un an dans l’affaire d’escroquerie internationale avant d’obtenir une liberté provisoire dont il s’en est servi pour s’évader du Togo, actuellement coincé sur le sol grec où il brandirait un passeport ghanéen, doit connaitre son sort cette semaine, au plus tôt, et la semaine prochaine au plus tard.

Selon des sources proches du dossier, la justice togolaise a, à sa manière, apporté des éléments de preuve de sa citoyenneté togolaise. Des documents comme le passeport togolais du monsieur qui a été saisi, vu qu’il était en liberté provisoire, et autres documents de ce dossier dans lequel il est inculpé pour avoir escroqué l’homme d’affaires émirati Abass Al Yousef, auraient été fournis par des émissaires de la justice togolaise à leurs homologues grecs pour justifier la demande d’extradition.

Une demande à laquelle s’opposent les avocats de Bertin Agba qui avanceraient des tortures pour justifier son évasion alors même qu’il jouissait d’une liberté provisoire. En tout cas c’est un argument qui donne à réfléchir ou à se demander si c’est avant ou après sa liberté provisoire que la torture a été pratiquée sur sa personne. De l’avis de certaines sources

également proches du dossier, qui se confiaient à nos confrères de Forum de la Semaine, à analyser de près cette arrestation, « la chance semble être trop minime pour que Bertin Agba

ne soit pas extradé, vue l’importance d’autres plaintes qui seraient portées actuellement contre lui devant la justice togolaise hormis cette affaire d’escroquerie internationale dans

laquelle plusieurs noms et nationalités sont cités ».

Toute cette affaire d’escroquerie est partie de plusieurs plaintes déposées près de la justice togolaise par l’émirati Abass Al Yousef, qui dit avoir été escroqué à hauteur de 25

milliards de F cfa. Ont été également impliqués et inculpés l’ancien ministre togolais de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales et ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé, Pascal Bodjona et l’ancien directeur général de la société Elf, le Français Loïk Le Floch Prigent.

G.K (Le Télégramme du Togo N°010)

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