Le Fondement pour les Organisations Intercommunautaires du Togo (FOI-Togo) a procédé jeudi à Lomé, à un plaidoyer sur la vente illicite de médicaments au Togo, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Placée sur le thème : « les maladies chroniques et le marché illicite de médicaments », la rencontre avait pour objectif d’aider les populations à lutter efficacement contre ce fléau.
Selon le Président Exécutif de FOI-Togo, Magnawédéo Badjagoma, le commerce illicite des médicaments apparaît comme une « cassure » dans le protocole de suivi du commerce pharmaceutique. « On connaît l’ampleur du phénomène de vente illicite des médicaments. On sait que ses conséquences sont dévastatrices sur la santé des populations. Mais ce que l’on ignore, c’est quand le fléau sera totalement endigué dans notre pays », s’est-il demandé. Il est temps, a-t-il martelé, de donner une autre tonalité à la lutte contre la vente illicite de médicaments, en renforçant davantage la sensibilisation dans tous les coins de rue, dans les écoles et surtout à travers une sensibilisation.
Pour celui-ci, les conséquences du phénomène sont « sans appel ». Il détruit l’économie, menace la profession du pharmacien et comporte des dangers pour les malades », a-t-il énuméré.
« La lutte contre les maladies non transmissibles est une lutte multisectorielle qui interpelle toute la communauté à l’action, même si le corps médical et les organisations de la santé restent les premiers concernés. Lorsque le malade achète un médicament de la rue, les chances de guérison relèvent de la loterie puisque l’utilisation des médicaments est très aléatoire et leur qualité est souvent mauvaise », a déclaré Edinam Agbonou, représentant à la cérémonie, l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMS-Togo).
Le commerce illicite des médicaments est une activité prohibée par la loi. Dans cette lutte, FOI-Togo s’organise pour mener une campagne de sensibilisation nationale en vue d’un changement des comportements au Togo.