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Ghana/ Recensement électoral : 15 Togolais s’inscrivent frauduleusement sur la liste
Publié le vendredi 15 aout 2014  |  Afrika Express


© Autre presse par DR
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Entamée le 4 août dernier, la première phase du recensement électoral au Ghana a pris fin mercredi dernier.

A l’heure du bilan, la Commission électoral (Ce) signale de nombreux cas d’irrégularités. Sa chargée des relations publiques Madame Sylvia Annor révèle un cas d’irrégularité où 15 togolais se sont faits enregistrer.

Dans la perspective des prochaines présidentielles en 2016, la Commission électorale du Ghana a lancé un recensement électoral dont la première phase s’est déroulée entre le 4 et le 13 août dernier.

10 jours durant, les ghanéens ayant atteint l’âge de 18 ans plus ceux qui n’ont pu s’enregistrer avant les élections de l’année 2012, s’étaient rendus dans les bureaux de recensement pour se faire inscrire sur la liste électorale. La Coalition des Observateurs Electoraux Nationaux (CODEO) avait déployé 350 bénévoles dans les 216 districts du pays pour observer le déroulement de l’opération. Malheureusement leur mobilisation n’a pu empêcher cette phase de recensement d’être entaché d’irrégularité. Le cas le plus grave est celui des 15 togolais enregistrés sur une liste électorale alors qu’ils n’avaient pas ce droit.
15 faux électeurs togolais enregistrés à Bokoro

Au Togo comme partout ailleurs dans le monde, les conditions d’enrôlement d’électeurs sont toujours définies par le Code électoral. Au Ghana, ce dernier stipule que « tout citoyen ghanéen ayant atteint la majorité, c’est-à-dire 18 ans, à le devoir de s’inscrire recenser. Les potentiels électeurs sont priés de présenter l’une des pièces suivantes à l’enregistrement : une carte nationale d’identité, un permis de conduire, un passeport ou une ancienne carte d’électeur. En l’absence de toutes ces pièces listées, le candidat désirant se faire inscrire sur la liste électorale peut présenter deux témoins ».

Foulant à pied cette disposition du code électoral ghanéen, des togolais, au nombre de 15 se sont fait enregistrer sur la liste électoral, le 11 août dernier, dans un centre d’enregistrement à Bokoro, une localité dans le district ouest d’Ahanta.

« Une tentative de fraude » mise à nu par la Commission électoral du Ghana et qui a porté l’information à la presse nationale et internationale ce jeudi. « Pour les cas des personnes cités pour irrégularité, il est rapporté qu’elles n’ont fourni aucune des pièces requises et ne se sont pas fait garantir par des témoins » renseigne Madame Sylvia Annor, la chargée des relations publiques de la Commission électorale.

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Face à cette situation d’irrégularité, les actions entreprises ne sont pas unanimes faisant ainsi place à une grosse polémique dans le pays de N’krumah.


La Ce (Commission électorale) a annoncé avoir retiré les cartes délivrées aux 15 personnes et annulées leurs inscriptions. Steve Opoku-Mensah, le directeur régional de la Commission électorale dans le district ouest d’Ahanta a fait savoir que l’agent électoral qui a approuvé le recensement des 15 personnes est suspendu.

Enfin, la Coalition des Observateurs Nationaux des Elections (Codeo), la structure locale qui a supervisé le recensement s’est aussi exprimée. Pour les inconduites et irrégularités relevées, elle a demandé que des sanctions soient prises contre les individus impliqués dans des violations relevées dans les différents centres de recensement. Pour Aborampah Mensah, un membre de la Codeo, le manque de sensibilisation a fait que certaines personnes se sont présentées avec des pièces d’identité non approuvées par la Ce (Commission électorale).

Il a préconisé plus de sensibilisations pour les futures opérations et la multiplication des centres de recensement pour accélérer le processus.
En prélude à ce recensement, le principal parti de l’opposition, le NPP, avait déjà appelé à la vigilance de sorte que des gens ne se fassent enregistrer illégalement.

Emmanuel AMEGEE

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