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Bénin: arrestation de trois hommes soupçonnés de trafic d’ivoire
Publié le vendredi 15 aout 2014  |  AFP




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Cotonou, - Trois hommes ont été placés en garde à vue à Cotonou pour trafic d’ivoire présumé, devenant les premiers trafiquants de défense d’éléphants arrêtés au Bénin, a déclaré vendredi la police.

Deux Guinéens et un Ivoirien ont été arrêtés à leur hôtel alors qu’"ils tentaient de vendre environ 30 kg d’ivoire", a annoncé Marcellin Abbe, responsable d’Interpol au Bénin, "une quantité évaluée à plus de 10 millions de francs CFA" (15.000 euros, 20.000 dollars).

"Ces arrestations de trafiquants d’ivoire sont les premières" au Bénin, a affirmé le porte-parole de la police locale Adrien Tchomakou.

Les suspects "ont été présentées au procureur et mis sous mandat de dépôt depuis ce jeudi", a-t-il précisé.

Le trafic d’ivoire est interdit depuis 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). Elle n’a toutefois pas empêché les groupes criminels d’exploiter la demande ininterrompue de défenses d’animaux en provenance d’Asie.

L’organisation non gouvernementale Save the Elephants a indiqué en juillet que le prix de l’ivoire avait triplé ces quatre dernières années en Chine, provoquant une vague d’abattage sur le continent africain.

Selon cette ONG basée au Kenya, le prix de l’ivoire brute en Chine est passé de 560 euros le kilo en 2010 à 1.570 euros en 2014. Une hausse similaire des prix a été constatée en Thaïlande.

Save the Elephants estime qu’en moyenne 33.000 éléphants par an sont tombés entre les mains de braconniers entre 2010 et 2012.

Le Togo, pays frontalier du Bénin, connu comme une zone de transit pour les contrebandiers, lutte ces dernières années contre ces pratiques, au moyen de scanners et de tests ADN réalisés sur les produits de contrebande pour poursuivre les trafiquants.

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