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Afrique-Togo : l’Afrique panique entre inquiétudes et mobilisation (comportements face à la maladie)
Publié le samedi 16 aout 2014  |  Afrika Express


© Autre presse par DR
la fièvre d`ebola


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35 ans après sa découverte en 1976, Ebola est devenu une véritable pandémie. Malgré les efforts de la communauté internationale, 1020 morts depuis décembre 2013 et l’issue incertaine malgré les doses du vaccin américain acheminées sur le terrain. La peur prend l’Afrique noire et au Togo, les autorités se mobilisent, avec des moyens de bord. Comment se prémunir?

Le virus Ebola a fait plus de 1000 morts en Afrique selon le dernier bilan diffusé la semaine dernière par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Le 4 août dernier, 1.711 cas étaient recensés dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest : 495 en Guinée, d’où l’épidémie est partie au début de l’année avec 363 décès, 516 au Liberia, avec 282 décès, 691 au Sierra Leone, avec 286 décès et 10 au Nigeria, avec 2 décès. Face à ce drame l’Organisation mondiale de la santé, pour la première fois vient d’autoriser sans, homologation, l’emploi d’un vaccin encore expérimental, le Zmapp.

Si l’efficacité de ce traitement n’est, pour le moment pas avérée, il n’en demeure moins que son autorisation est un pas en avant quand on sait que les deux Américains contaminés l’ont reçu en essai et s’en sont sortis « très rapidement » selon le secrétariat à la santé. Mais pour l’instant, avec les nombreuses fausses-vraies alertes (Bénin, Ghana, Burkina Faso, etc…), la plupart des pays prennent des dispositions pour faire face à l’épidémie. Le Togo n’échappe pas à la règle, entre appel à la vigilance et la protection, avec des moyens de bord.



Dispositif Ebola au Togo ?


Au jour d’aujourd’hui, le Togo semble avoir pris toutes les dispositions nécessaires en matière de prévention de ce virus. Au début trébuchant, les mesures prises par les autorités togolaises contre Ebola, ont été mise en branle à la suite du transit à l’aéroport internationale Gnassingbé Eyadèma de Lomé, d’un patient nigérian qui décèdera plus tard de la maladie. Mais plus précisément c’est le cas suspect signalé le dimanche 27 juillet à la gare routière d’Agbalépédo à Lomé qui à la faveur de faire sortir le gouvernement de son mutisme. Le ministère de la santé, rattaché à la Primature, rend publique un communiqué, pour rassurer la population signalant au passage « une fausse alerte ».

Depuis ce jour la cellule de prise en charge du comité de lutte avec l’assistance des sapeurs pompiers et de la police nationale sont sur le « qui vive » face aux menaces de la fièvre Ebola qui ne cesse de grandir dans la sous région. Dans la foulée, le chef du gouvernement togolais ArthèmeAhoomey-Zunu inaugurait le centre d’isolement des malades d’Ebola au Centre Universitaire hospitalier du Campus et rappelant au passage, a qui veut l’entendre, que « le gouvernement a pris toutes les dispositions pour lutter efficacement contre cette maladie ». Les autorités ont aussi mis à la disposition des populations un numéro vers, le 111, pour signaler touts cas suspects de la fièvre Ebola.

Le sang, principal symptôme de suspicion


Le premier symptôme, c’est le sang. C’est la plus commune des manifestations. Du sang qui sortent des narines, du sang dans les vomissures, du sang dans les selles ou urines, du sang qui vous montent à la bouche, de la gorge. Attention au sang ! Avant la sortie médiatique du Secrétaire général du Ministère de la santé Dr GadoAgarassi Napo-Koura le lundi 28 juillet, peu de Togolais pouvaient reconnaître un cas suspect de la fièvre Ebola.

A en croire ce dernier, citant au passage la définition mondialement connue et communiquée par l’Organisation mondiale de la santé il faut faire attention à « une fièvre brusque associée à l’un ou plusieurs des signes suivants : une diarrhée qui contient du sang, des selles noires, des urines avec du sang, des crachats contenant du sang, des vomissements avec du sang, des saignements du nez, ou la présence du sang à tout autres endroits du corps humains » Il est important de rappeler que « tous ces signes doivent être associés à une fièvre brusque ». Malheureusement ce dernier aspect ne semble pas être compris au Togo où la population voit apparaître un peu partout les cas dit « avérés » du virus Ebola à l’apparition d’un signe isolé de ceux sus mentionnés. C’est dire que la communication et la sensibilisation doivent encore être renforcées.


Les conseils pratiques


Comme ne cesse de la rappeler l’Oms, le meilleur remède à la fièvre Ebola est la protection. Il ne s’agit pas, comme pour les médecins traitant un cas suspect, de porter le masque FFP2, mais plutôt de mettre en pratiques les conseils élaborés par les spécialistes de la santé. Voici quelques règles et gestes : – Se laver les mains plusieurs fois par jour avec de l’eau et du savon ; – Ne pas serrez des mains à des personnes inconnues ; – Eviter de manipuler sans protection les effets des personnes présentant des signes sus-énumérés et surtout, faire bouillir les vêtements avant la lessive ; – Eviter de toucher sans protection toute personne souffrant d’une forte fièvre et de saignement ; – Eviter de consommer ou manipuler les viandes des animaux sauvages vivants ou morts suivants : agoutis, chauves-souris, singes, rats etc.…considérés comme des vecteurs du virus ; – Ne pas dormir avec des personnes présentant des signes cliniques suspects ; – Eviter la pratique de la scarification coutumière, de la circoncision traditionnelle ou des tatouages pendant la période de l’épidémie ; – Ne pas voyager dans un pays où des cas ont été détecté ; – Eviter des manifestations de masses.


Ces conseils ont été réitéré par l’Oms, lors de la dernière réunion du Comité d’urgence de l’organisation tenue le 6 août dernier face aux derniers ravages de la maladie à virus Ebola. Ils ne suffisent pas à se protéger mais permet de se mettre suffisamment en sécurité. Mais pour le moment, il n’y a pas de raisons d’avoir peur au Togo, le pays de Faure Gnassingbé est loin d’être sous menace et les cas présumés ne sont que de fausses alertes.

Emmanuel AMEGEE



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