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Friperie au Togo: Chacun y trouve son compte
Publié le samedi 16 aout 2014  |  icilome




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Sortir bien habillé et élégant n'est plus une difficulté au Togo. Plus besoin d’aller dans des magasins. Dans la capitale Lomé et de ses environs, il n’est pas rare de voir aux abords des routes sous les lampadaires, des jeunes exposer chaussures, sacs de sortie et habits de seconde main.

Les chaussures et sacs exposés aux abords des routes proviennent de la friperie. Leur qualité n’est jamais mise en cause. Leur coût ne pose pas problème non plus. Et c’est là que de jeunes garçons, de jeunes filles voire des gens de classé aisée vont s'approvisionner.

Dieudonné, Licencié en Lettre Moderne avait enseigné dans un Lycée privé de la capitale avant d' abandonner l’enseignement pour se reconvertir en vendeur de friperie.

Rencontré au grand marché de Xédzranawoé, centre de friperie par excellence. Il a aidé un Ibo dans ce commerce pendant trois années avant d'ouvrir sa propre affaire.
Sans grand moyen il paie les chaussures surtout dames et un peu homme qu’il expose aux abords des routes, non loin du Collège Protestant "Depuis que j’ai commencé cette activité, je gagne mieux ma vie que quand j’étais dans l’enseignement. Quand tu connais les goûts des clients, tu t’en sors facilement. Le temps que j’ai passé avec mon Ibo, est un avantage pour moi", nous raconte-t-il.

A en croire Dieudonné, il ne part jamais à la maison sans vendre trois à 6 chaussures par jour. Seulement, il ne veut pas nous parler de combien il arrive à gagner sur la vente d’une chaussure.

"C’est mon commerce, je garde ce côté pour moi. Mais sachez que, je ne perds pas", a indiqué Dieudonné, lors de nos entretiens.


Même son de cloche avec Edem, un autre jeune homme qui vend les sacs de sortie pour dame. M.Edem dit avoir débuté cette activité il y a deux ans après avoir quitté la zone franche où il travaillait contre une rémunération dérisoire. ' C’est une activité qui m’aide à oublier l'oisiveté et le besoin' car il dit bien s’en sortir.

"Grâce à cette activité, j’ai payé ma moto. Je paie ma location sans grande difficulté. Mon ambition, c’est d’arriver à faire une économie pour acheter les balles de friperies"

"Depuis un moment, je ne vais plus dans les boutiques de prêt à porter. Non. Je préfère faire mes emplettes aux abords des rues et quand je m’habille, mes amies me demandent dans quelle boutique je fais mes achats", témoigne de son côté Amélé, étudiante en Semestre 3 à la FASEG sur le campus de Lomé.

La vente de friperie aux abords des routes gagne du terrain. Un peu partout dans la capitale et ses banlieues avec une demande de plus en plus croissante aussi des consommateurs en quete de bonne affaires

"Ici, les gens viennent en voiture, même des couples viennent faire leur provision. Tu ne peux pas imaginer. Un cadre dans une grande banque de la place, c’est chez moi qu’il vient payer les paires de chaussures", d’après Frédéric, en pleine activité aux abords du pavé débouchant sur le carrefour de Lomégan.

Ils sont nombreux à se rendre compte que, les produits chinois ne sont pas de bonne qualité. Ils se sont donc rabattus sur la friperie et depuis lors, les choses marchent à merveille. C’est le cas de l’étudiante Yvonne surprise en train d’essayer une paire de chaussure.

Avec 10.000 fcfa, je paie des chaussures qui durent un peu plus longtemps et adaptées au temps. Je paie aussi des habits qui sont de qualité que ce que nous achetons dans les prêts à porter mais qui n’ont qu’une durée de vie limitée, se permet de dire sa copine, Yvonne, très élégante sur un haut talon. « C’est un moyen facile de s’habiller et à bon prix », précise- t-elle.


Il y en a, enfin, qui sont dépendantes des accessoires : sacs à mains, châles, foulards en soie. A chacun sa fantaisie. Ainsi, les friperies évoluent. Il y a des friperies "de luxe" et des friperies "de bas-fond". Toutefois, la tendance va vers l'élégance.









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