Depuis plusieurs semaines, l’information concernant la nomination de Marc Fonbaustier au poste d’ambassadeur de France au Togo en succession à Nicolas Warnery qui a fini sa mission et a fait ses adieux au Togo, a été annoncée médias. Seulement voilà que diplomate qui devrait présenter sa la lettre de créance au début du mois d’août ne s’est pas pointé au Togo faute d’avoir été confirmé par le gouvernement français.
En effet, la nomination de Marc Fonbaustier a fait couler beaucoup d’encre et de salives dans les colonnes de plusieurs médias togolais et étrangers. Le diplomate n’a pas une bonne réputation et est suivi par sa casserole de « voleur de vin ».
Marc Fonbaustier s’est embourbé dans une affaire de vol de vin. Alors Consul général de France à Hong Kong, le diplomate a été exfiltré en novembre 2013 pour avoir volé deux bouteilles de “vin très cher” au très respectable Country Club de Hongkong. Officiellement il a quitté précipitamment son poste pour des raisons personnelles. Des raisons qui n’ont pas convaincu plus d’un.
La Lettre du Continent précise que les bouteilles de vin volées dans l’un des clubs les plus huppés de la région administrative spéciale de Hong Kong auraient été dissimulées dans son pantalon.
Depuis la révélation de cette casserole du diplomate, et le Quai d’Orsay et l’Elysée ont du mal à confirmer la nomination de Marc Fonbaustier pour la succession de Nicolas Warnery au poste d’ambassadeur de France au Togo.
Et alors que la rentrée diplomatique approche à grandes enjambées, la question que les togolais et les milieux diplomatiques se posent est de savoir si Marc Fonbaustier viendra ou ne viendra pas au Togo.
Même à l’ambassade de France au Togo, on indique que la confirmation de la nomination de M. Fonbaustier n’est pas encore faite et qu’il était difficile de se prononcer sur la question.
Mais une chose est constante, que ce soit Marc Fonbaustier ou un tout autre diplomate, la France nommera un ambassadeur au Togo pour suivre de près cette ancienne colonie qui se prépare à rentrer dans un processus électoral qui devra aboutir à l’élection présidentielle de 2015 dans une contexte de manque de consensus entre les acteurs politiques.