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Les populations de Totsi Kpatéfi Cacavéli dénoncent l’implication du préfet Mélébou dans le choix de leur chef de village
Publié le lundi 18 aout 2014  |  AfreePress




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- Confrontées à l’imposition d'un nouveau chef traditionnel, les populations du village de Totsi Kpatéfi Cacavéli (village d’Agoè (banlieue de Lomé) se sont réunies ce dimanche au domicile de celui qu'elles considèrent comme "leur chef" pour dénoncer « le coup de force du préfet Koffi Mélébou », a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

A l’origine de ce mécontentement, l’arrêté de reconnaissance signé pour le sieur Aziamalé N’kroumah, en lieu et place de Togbui Akpabè Kodjovi (photo), qui occupe les fonctions de chef du village de Totsi Kpatéfi Cacavéli suivant les rites traditionnels et les coutumes dudit village depuis le décès de l’ancien chef en 2009.

Pour la population, « c’est du jamais vu que ce soit au préfet de décider et d’imposer celui qui doit diriger un peuple Ewé du village de Totsi Kpatéfi Cacavéli».

C’est la communauté qui désigne son chef et le soumet aux autorités, soutient-elle, tout en s’insurgeant contre le préfet qui « s’investit trop dans cette nomination ».

« Nous ne pouvons pas donner la chefferie à quelqu’un selon nos rites et coutumes et qu’une autre personne vienne la revendiquer. Ce qui se passe actuellement peut porter malheur à notre village et nous voulons que les autorités laissent la population elle-même choisir son chef comme le veut notre tradition », a confié Atsou Kodjogan, collaborateur et conseiller du chef canton d’Agoè, Sédzro IV.

Les autochtones de ce quartier dénoncent par ailleurs « le manque de respect » de la part du préfet du Golfe à leur chef canton au cours de la rencontre tenue mardi dernier au bureau dudit préfet pour trouver une solution idoine à cette situation qui menace la paix et la quiétude du village.

« Le préfet a méconnu l’autorité de notre chef canton qui a demandé la parole, en lui intimant l’ordre que son règne s’arrêtait à son palais. Il m’a fait sortir de la salle quand j’ai voulu réagir par rapport à ce qu’il a dit. Nous devons du respect au préfet, mais nous ne comprenons pas que le préfet ne nous doive pas du respect », s’est laissé aller avec colère Atsou Kodjogan.

Pour l’heure, «pas la violence», les voies de recours « officiels pacifiques » seront privilégiés, a-t-il ajouté.

Gaël N.








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