Le Forum panafricain pour la paix et le développement, « la Fondation Pax Africana », dans sa déclaration n° 20 invite les Etats africains, « par le truchement de l’Union Africaine » à créer des mécanismes pour « tirer dans une année le bilan du nouveau type de partenariat » entre les Etats-Unis et l’Afrique, partenariat issu du sommet USA/Afrique des 4 au 6 août 2014 dont le principal acquis, selon l’organisation, est la promesse d’investissement des 33 milliards de dollars.
Cette dynamique d’établissement de bilans judicieux et objectifs de pareils Sommets devrait s’ériger en règle. Elle constituerait à ce titre une base solide devant aider le Continent noir à se doter d’outils et de mécanismes innovants lui offrant désormais la possibilité de commencer à inviter sur son propre sol ses partenaires, au lieu de continuer à répondre de plus en plus souvent à diverses formes d’invitation au-delà de ses frontières », soutient la déclaration.
Sur le plan politique, l’organisation dirigée par l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), Edem Kodjo, estime que l’Afrique a besoin aussi bien d’institutions fortes comme recommandé par le président américain, Barack Obama mais aussi d’hommes «de carrure ».
«L’Afrique, par ailleurs, comme l’a souligné et réaffirmé le Sommet de Washington, a besoin d’institutions fortes. Cependant, compte tenu de son passé socio-politique récent fait de hauts et de bas, elle a aussi besoin d’hommes de carrure, d’expérience et de vision à la tête d’institutions fortes, pour ancrer les règles de la bonne gouvernance sur ses terres ».
Le sommet USA/Afrique des 4, 5 et 6 août derniers a planché sur la sécurité, la santé publique, l’énergie, le genre, la bonne gouvernance et la démocratie.
Pax Africana est une organisation à but non lucratif avec pour vocation de lutter contre les conflits.