Cette note d’information à l’intention des médias intervient quelques heures après que plusieurs pays aient refusé des vols venant de certains pays touchés par le virus.. Selon l’OMS, ces restrictions ne devraient pas être composées aux vols. L’organisation mondiale de la santé invite chaque Etat à prendre certaines mesures contre la propagation du virus.
"14 août 2014 ¦ GENève -L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a rappelé aujourd’hui sa position concernant le risque de transmission de la maladie à virus Ebola au cours des voyages aériens, qui reste faible.
«Contrairement au virus de la grippe ou au bacille de la tuberculose, par exemple, le virus Ebola n’est pas véhiculé par l’air», a déclaré le Dr Isabelle Nuttall, Directeur, Capacités mondiales, alerte et action à l’OMS. «Le virus ne se transmet que par contact direct avec les liquides biologiques d’une personne malade.»
Dans le cas peu probable où un passager présenterait la maladie à virus Ebola, la probabilité que les autres passagers et l’équipage aient des contacts avec ses liquides biologiques est encore plus faible. Généralement, l’état d’un malade d’Ebola est tel qu’il ne peut pas voyager. L’OMS ne recommande donc pas d’interdire les voyages à destination et en provenance des pays touchés.
«Le risque de transmission du virus Ebola lors des voyages en avion est si faible que l’OMS ne considère pas les grands aéroports comme présentant un risque élevé de propagation du virus», poursuit le Dr Nuttall.
Début août, après la réunion du Comité d’urgence en vertu du Règlement sanitaire international, l’OMS a adressé des recommandations aux pays pour aider à endiguer la flambée épidémique actuelle de maladie à virus Ebola et prévenir sa propagation. Il est notamment recommandé :
de n’imposer aucune interdiction aux voyages internationaux ou au commerce;
que les États se préparent à détecter et à prendre en charge les cas d’Ebola, en procédant aux investigations nécessaires; cela comprend l’accès à un laboratoire de diagnostic qualifié et, le cas échéant, la capacité de prendre en charge les voyageurs qui viennent de zones où l’on sait que l’infection à virus Ebola est présente et qui arrivent avec une affection fébrile inexpliquée et d’autres symptômes aux aéroports internationaux et aux principaux points de passage des frontières terrestres.
Au niveau mondial, les pays devraient fournir à leurs ressortissants qui voyagent vers les pays touchés par Ebola des informations exactes et pertinentes sur la flambée épidémique et les mesures à prendre pour réduire le risque d’exposition".... suite de l'article sur Autre presse